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PENDULE D'EPOQUE EMPIRE DE PIERRE-PHILIPPE THOMIRE En bronze ciselé et doré, le cadran circulaire (postérieur) inscrit Thomire Et Ce. à Paris/Moinet ainé Hger... à bordure de tore de laurier inscrit dans une borne en forme de losange ornée de volutes feuillagées et de trophées d'armes, faisceau de licteur et casque, reposant sur une base rectangulaire à bordure de feuilles d'eau (le cadran d'origine, en mauvais état, sera remis à l'acquéreur) Largeur: 25,5 cm. (10 in.), Hauteur: 63,5 cm. (25 in.), Profondeur: 14 cm. (5½ in.)

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PENDULE D'EPOQUE EMPIRE DE PIERRE-PHILIPPE THOMIRE
En bronze ciselé et doré, le cadran circulaire (postérieur) inscrit Thomire Et Ce. à Paris/Moinet ainé Hger... à bordure de tore de laurier inscrit dans une borne en forme de losange ornée de volutes feuillagées et de trophées d'armes, faisceau de licteur et casque, reposant sur une base rectangulaire à bordure de feuilles d'eau (le cadran d'origine, en mauvais état, sera remis à l'acquéreur)
Largeur: 25,5 cm. (10 in.), Hauteur: 63,5 cm. (25 in.), Profondeur: 14 cm. (5½ in.)
Provenance
Maréchal Ney (1769-1845), Bibliothèque de son hôtel à Paris
Charles, premier Lord Stuart de Rothesay (1769-1845), Highcliffe Castle, Hampshire, puis par descendance à Elisabeth, Countess of Abingdon, jusqu'à 1952
Blairman et Sons, 1952
Bewley Court, Sotheby's, le 17 mai 1993, lot 151.
Literature
S. Medlam, The Bettina, Lady Abingdon Collection, London, 1996.
J.D. Augarde, Les Ouvriers du Temps, Genève, 1996, p. 154, fig. 119.
Special notice
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Lot Essay

En décembre 1815, l'inventaire après décès du Maréchal Ney signale dans la bibliothèque de l'ancien hôtel de Saisseval, rue de Lille une pendule représentant un faisceau d'arme à sonnerie et cadran d'émail du nom de Thomire et Moinet, sous cage de verre 240 francs.
Deux mois plus tard, en février 1816, la Maréchale, Princesse de la Moskowa loua au comte de Peralada, ambassadeur du roi d'Espagne la totalité de son hôtel meublé. Dans la même bibliothèque figurait une pendule représentant un faisceau avec bouclier et casque de menel [Moinet] la dite sous verre.
Elle était alors accompagnée de flambeaux à attributs militaires. En janvier 1820, la Maréchale loua seulement le rez-de-chaussée au Comte Rostopchine. La pendule n'est dès lors plus mentionnée dans les collections Ney et dut donc être vendue lors de la vente de l'hôtel le 27 novembre 1820.

MARECHAL NEY, 1769-1815
Alors jeune général de division, il épousa Aglaé Auguié, fille d'une femme de chambre de Marie-Antoinette. Il demeurait alors rue du Faubourg Poissonnière dans l'hôtel Lenormand de Flaghac.
En 1804, Ney figura dans la première promotion des Maréchaux de France puis devint Duc d'Elchingen et Prince de la Moskowa.
En 1805, il acheta aux héritiers Saisseval, l'hôtel du même nom rue de Lille. L'architecte Bonnard rénova alors la décoration et c'est probablement à cette date que la pendule fut achetée.

LORD STUART DE ROTHESAY
Petit-fils du troisième Comte de Bute, Charles (1779-1845), fut un diplomate éclairé. En poste dans toutes les capitales européennes, il arriva à Paris avec les alliés en 1814.
Le 2 mai 1814, il visita et dîna à la Malmaison, demeure de l'Impératrice Joséphine en compagnie du Prince Eugène et de la Reine Hortense.
Chargé de trouver une demeure digne d'abriter l'ambassade de Grande-Bretagne, il fit acheter l'hôtel de Bethune Charost, demeure parisienne de la soeur de Napoléon, Pauline Princesse Borghèse.
Sir Charles épousa en 1816 Elisabeth Yorke et son poste d'ambassadeur à Paris lui fut confirmé. Le jeune couple occupa alors la nouvelle ambassade de 1816 à 1824 puis de 1828 à 1831.
C'est certainement lors de son premier séjour parisien que Lord Stuart de Rothesay acheta de nombreux meubles afin de compléter l'ameublement de l'ambassade et d'aménager le château de Highcliffe, construit dans le style médiéval par Robert Adam en 1773.
Remodelé au début des années 1820-1830, le salon était orné de boiseries de style Régence. A la fin de sa première ambassade en 1824, Harriet Granville écrivait Sir Charles a vidé les pièces [de l'ambassade] afin de remplir un nombre incalculable de caisses qui attendaient le départ dans les couloirs et les anti-chambres. La collection échut aux descendants de Sir Charles avant les dispersions du XXème siècle. Ce qui avait échappé aux ventes fut offert en 1986 au Victoria and Albert Museum. Cette collection possède encore plusieurs sièges ayant appartenu au Maréchal Ney.

PIERRE-PHILIPPE THOMIRE
Fils d'un maître-fondeur, Pierre-Philippe Thomire, 1751-1833, devint maître le 18 mai 1772. Attaché à la Manufacture de Sèvres, il travailla pour la Couronne puis, durant l'Empire, fut le principal fournisseur du Garde Meuble.

LOUIS MOINET
Louis Moinet appelé Moinet l'aîné travailla souvent avec Thomire. En témoignent plusieurs autres pendules signées conjointement par l'horloger et le bronzier.
Vente Sotheby's Monaco, le 6 février 1990, lot 522.
Vente Paris, Hôtel Drouot, Maîtres Libert et Castor, le 5 avril 1996, lot 125.

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