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Details
MASERATI BOOMERANG
Year 1972
Chassis No. 081
Engine No. 902
European registration documents
Engine: mid-mounted eight cylinder in V, two overhead camshafts per bank, 4719 cc, 310 hp; Gearbox: five speed full synchromesh, rear wheel drive; Suspension, front and rear: independent, coil springs and telescopic shock absorbers; Brakes: four wheel ventilated disc, power assisted; Left hand drive.
Coachwork by Italdesign, two-tone metallic grey with blue lettering and maroon leather interior.
Giorgetto Giugiaro
Son and grandson of well known Italian figurative artists, Giorgetto Giugiaro was naturally destined for an artistic future. During his studies at the Turin Art School, he enjoyed drawing caricatures of cars and they were displayed at an end-of-year school show. Dante Giacosa, the Technical Director of Fiat, happened to see them, immediately spotted his talent and in 1955, had Giorgetto join the company's Styling Office. In 1959, at the age of only 21, he was offered the position of manager of the Bertone Styling Centre and from here he designed spectacular coachwork for Alfa Romeo, Aston Martin, Ferrari, Jaguar, Maserati and other reputed marques. After six highly intense years, he moved to Ghia but, though he felt the experience was rewarding, he was actually stirred by a need for greater independence and launched his own company, Ital Styling, at the end of 1967. This was changed into Italdesign one year later and is now one of the leading players in the field of automobile design. The importance of Giorgetto Giugiaro's work was acknowledged in 2000, when he was awarded the supreme title of "Car designer of the century" by a panel of 120 journalists from the world.
Maserati Boomerang
The Maserati Boomerang was first displayed as a non-functional model at the Turin motor show in 1971. By the Geneva show in March 1972, it had been transformed into a fully operational vehicle. The mechanics were borrowed from Maserati, the engine being the race-bred V8 of 4.7 litre, developing no less than 310 hp and good for an indicated top speed of 300 km/h. One journalist observed it looked as though it was doing a hundred miles an hour standing still! It was then, until 1974, successively shown at the Paris, London and Barcelona motor shows and was unanimously praised for its audacity.
Unlike now, it was not uncommon for manufacturers and coachbuilders to sell their concept cars when they had served their purpose. Thus, after the Barcelona show, the Boomerang remained in Spain and was eventually sold to a cabaret owner in Benidorm. The present owner discovered it there during a holiday trip in 1980 and could not resist the temptation of buying it, for he has first senn the car eight years earlier and was only able to purchase a model of it. After a careful restoration, it re-appeared for the first time in the 1990 Bagatelle Concours in Paris, where Giorgetto Giugiaro was a judge and proudly hand-signed the rear panel. Since, the Boomerang has been invited to all major events in the world and has deservedly won numerous awards, including in Pebble Beach. Indeed, the fourth sports car concept introduced by the young Italdesign after its inception also proved to be the most influential. Its unforgettable wedge shaped body was the inspiration for some small series Maseratis, for the Lotus Esprit which, nearly thirty years after its launch is still being produced and, significantly, for the hugely popular Golf 1 that VW had asked Giugiaro to pen and was marketed in 1974.
It is extremely rare that a one-off masterpiece such as this, a fully engineered work of art with its unique pedigree, reaches the market. Following the Cisitalia in the Museum of modern Art in New York and the Lotus in the Moderna Museet in Stockholm, the Boomerang would deserve a place in a museum; it would certainly enhance any collection in the world.
Condition
It is quite remarkable that the very strict German TÜV legalised the Boomerang (under one condition: the turn indicators had to have yellow bulbs!) and the car is duly road registered. Though road use is not its primary vocation, it is comforting to know that the car drives very well, its engine, transmission, suspension, brakes and steering all working as they should. It does show some traces of use, but presents very well and still is in excellent condition. It comes with the original fitted luggage and also with a collection of models, magazines, books and trophies won at various events.
Année: 1972
Numéro de série: 081
Numéro du moteur: 902
Documents d'immatriculation européens
Moteur: huit cylindres en V monté centralement, double arbre à cames en tête par rangée de cylindres, 4719 cm3, 310 ch; Transmission: boîte à 5 rapports synchronisés, roues arrière motrices; Suspensions, AV et AR: roues indépendantes, ressorts hélicoïdaux et amortisseurs télescopiques; Freins: disques ventilés, commande assistée; Volant à gauche.
Carrosserie Italdesign, deux tons de gris métallique avec lettrage bleu, intérieur en cuir marron.
Giorgetto Giugiaro
Fils et petit-fils d'artistes figuratifs italiens bien connus, Giorgetto Giugiaro était naturellement destiné à une carrière artistique. Pendant ses études à l'école des beaux-arts de Turin, il s'amusait à caricaturer des automobiles et ses dessins furent accrochés à l'exposition de fin d'année des élèves. Dante Giacosa, Directeur technique de Fiat, les remarqua, décela immédiatement le talent du jeune homme et, dès 1955, l'invita à rejoindre le bureau de style du constructeur. En 1959, à l'âge de vingt et un ans ans, le centre de style de Bertone lui offrit la position de directeur et il se révéla au monde par de superbes carrosseries pour Alfa Romeo, Aston Martin, Ferrari, Jaguar, Maserati et d'autres marques réputées. Après six années intenses, il rejoignit Ghia mais, bien qu'il trouvât l'expérience gratifiante, il était en réalité animé par un désir de plus grande indépendance et créa sa propre entreprise, Ital Styling, fin 1967. Rebaptisée Italdesign un an plus tard, elle est aujourd'hui l'un des acteurs majeurs dans le domaine du design automobile. L'importance du travail de Giorgetto Giugiaro fut publiquement reconnue en 2000 lorsqu'un panel de 120 journalistes du monde lui attribua le titre suprême de Designer automobile du siècle.
Maserati Boomerang
La Maserati Boomerang fut d'abord exposée comme étude au salon automobile de Turin en 1971. Elle fut transformée en véhicule roulant pour le salon de Genève en mars 1972. La mécanique avait été empruntée chez Maserati, le moteur étant un V8 de 4,7 litres dérivé de la compétition, développant non moins de 310 ch et bon pour une vitesse annoncée de 300 km/h. Un journaliste observa qu'à l'arrêt, elle avait déjà l'air de faire du 160 ! Elle fut ensuite exposée aux salons de Paris, de Londres et de Barcelone et fut unanimement célébrée pour l'audace de son style. Contrairement à ce qui se passe maintenant, il n'était pas inhabituel alors pour les constructeurs et les carrossiers de se séparer de leurs prototypes une fois leur mission accomplie. Ainsi, après le salon de Barcelone, Boomerang resta en Espagne et fut vendue à un cabaretier de Benidorm. C'est là que le propriètaire actuel la découvrit durant un séjour de vacances en 1980. Il ne put résister à la tentation de l'acheter qu'il avait en lui depuis qu'il avait vu la voiture pour la première fois huit ans plus tôt -au point qu'en attendant, il s'en était offert un modèle réduit. Après une restauration soigneuse, elle réapparut en 1990 au concours de Bagatelle à Paris, où Giorgetto Giugiaro faisait partie du jury et apposa fièrement sa signature sur la poupe de la carrosserie. Depuis, Boomerang a été invitée à tous les grands événements dans le monde et à remporté plusieurs récompenses méritées, y compris à Pebble Beach. Le quatrième prototype de voiture de sport présenté à ses débuts par Italdesign est en effet aussi celui qui eut le plus d'influence. Son inoubliable silhouette en coin inspira quelques Maserati, la Lotus Esprit toujours en production près de trente ans après son lancement, et, plus significativement, la Golf 1 lancée en 1974 que VW avait demandé à Giugiaro de dessiner et qui connut un énorme succès.
Il est extrêmement rare qu'un chef d'oeuuvre unique comme celui-ci, objet d'art et d'artisanat techniquement abouti, avec son pedigree exceptionnel, soit offert. Suivant la Cisitalia au Musée d'Art moderne de New York et la Lotus au Musée moderne de Stockholm, Boomerang mériterait une place dans un musée ; il n'existe en tout cas aucune collection dans le monde qu'elle ne mettrait en valeur.
Etat
Il est assez remarquable que le très strict TÜV allemand ait homologué Boomerang (à la seule condition que les clignotants aient des ampoules jaunes!) et la voiture est donc régulièrement immatriculée. Bien qu'un usage routier ne soit pas sa vocation première, il est rassurant de savoir qu'elle se conduit sans problème, le moteur, la transmission, les suspensions, les freins et la direction remplissant leur office normalement. L'on discerne quelques traces d'emploi mais, dans son ensemble, la présentation est très belle et l'automobile toujours en très bon état. Elle est fournie avec les valises sur mesure d'origine et une collection de maquettes, magazines, livres et trophées gagnés dans différentes manifestations.
Estimation sur Demande
Year 1972
Chassis No. 081
Engine No. 902
European registration documents
Engine: mid-mounted eight cylinder in V, two overhead camshafts per bank, 4719 cc, 310 hp; Gearbox: five speed full synchromesh, rear wheel drive; Suspension, front and rear: independent, coil springs and telescopic shock absorbers; Brakes: four wheel ventilated disc, power assisted; Left hand drive.
Coachwork by Italdesign, two-tone metallic grey with blue lettering and maroon leather interior.
Giorgetto Giugiaro
Son and grandson of well known Italian figurative artists, Giorgetto Giugiaro was naturally destined for an artistic future. During his studies at the Turin Art School, he enjoyed drawing caricatures of cars and they were displayed at an end-of-year school show. Dante Giacosa, the Technical Director of Fiat, happened to see them, immediately spotted his talent and in 1955, had Giorgetto join the company's Styling Office. In 1959, at the age of only 21, he was offered the position of manager of the Bertone Styling Centre and from here he designed spectacular coachwork for Alfa Romeo, Aston Martin, Ferrari, Jaguar, Maserati and other reputed marques. After six highly intense years, he moved to Ghia but, though he felt the experience was rewarding, he was actually stirred by a need for greater independence and launched his own company, Ital Styling, at the end of 1967. This was changed into Italdesign one year later and is now one of the leading players in the field of automobile design. The importance of Giorgetto Giugiaro's work was acknowledged in 2000, when he was awarded the supreme title of "Car designer of the century" by a panel of 120 journalists from the world.
Maserati Boomerang
The Maserati Boomerang was first displayed as a non-functional model at the Turin motor show in 1971. By the Geneva show in March 1972, it had been transformed into a fully operational vehicle. The mechanics were borrowed from Maserati, the engine being the race-bred V8 of 4.7 litre, developing no less than 310 hp and good for an indicated top speed of 300 km/h. One journalist observed it looked as though it was doing a hundred miles an hour standing still! It was then, until 1974, successively shown at the Paris, London and Barcelona motor shows and was unanimously praised for its audacity.
Unlike now, it was not uncommon for manufacturers and coachbuilders to sell their concept cars when they had served their purpose. Thus, after the Barcelona show, the Boomerang remained in Spain and was eventually sold to a cabaret owner in Benidorm. The present owner discovered it there during a holiday trip in 1980 and could not resist the temptation of buying it, for he has first senn the car eight years earlier and was only able to purchase a model of it. After a careful restoration, it re-appeared for the first time in the 1990 Bagatelle Concours in Paris, where Giorgetto Giugiaro was a judge and proudly hand-signed the rear panel. Since, the Boomerang has been invited to all major events in the world and has deservedly won numerous awards, including in Pebble Beach. Indeed, the fourth sports car concept introduced by the young Italdesign after its inception also proved to be the most influential. Its unforgettable wedge shaped body was the inspiration for some small series Maseratis, for the Lotus Esprit which, nearly thirty years after its launch is still being produced and, significantly, for the hugely popular Golf 1 that VW had asked Giugiaro to pen and was marketed in 1974.
It is extremely rare that a one-off masterpiece such as this, a fully engineered work of art with its unique pedigree, reaches the market. Following the Cisitalia in the Museum of modern Art in New York and the Lotus in the Moderna Museet in Stockholm, the Boomerang would deserve a place in a museum; it would certainly enhance any collection in the world.
Condition
It is quite remarkable that the very strict German TÜV legalised the Boomerang (under one condition: the turn indicators had to have yellow bulbs!) and the car is duly road registered. Though road use is not its primary vocation, it is comforting to know that the car drives very well, its engine, transmission, suspension, brakes and steering all working as they should. It does show some traces of use, but presents very well and still is in excellent condition. It comes with the original fitted luggage and also with a collection of models, magazines, books and trophies won at various events.
Année: 1972
Numéro de série: 081
Numéro du moteur: 902
Documents d'immatriculation européens
Moteur: huit cylindres en V monté centralement, double arbre à cames en tête par rangée de cylindres, 4719 cm3, 310 ch; Transmission: boîte à 5 rapports synchronisés, roues arrière motrices; Suspensions, AV et AR: roues indépendantes, ressorts hélicoïdaux et amortisseurs télescopiques; Freins: disques ventilés, commande assistée; Volant à gauche.
Carrosserie Italdesign, deux tons de gris métallique avec lettrage bleu, intérieur en cuir marron.
Giorgetto Giugiaro
Fils et petit-fils d'artistes figuratifs italiens bien connus, Giorgetto Giugiaro était naturellement destiné à une carrière artistique. Pendant ses études à l'école des beaux-arts de Turin, il s'amusait à caricaturer des automobiles et ses dessins furent accrochés à l'exposition de fin d'année des élèves. Dante Giacosa, Directeur technique de Fiat, les remarqua, décela immédiatement le talent du jeune homme et, dès 1955, l'invita à rejoindre le bureau de style du constructeur. En 1959, à l'âge de vingt et un ans ans, le centre de style de Bertone lui offrit la position de directeur et il se révéla au monde par de superbes carrosseries pour Alfa Romeo, Aston Martin, Ferrari, Jaguar, Maserati et d'autres marques réputées. Après six années intenses, il rejoignit Ghia mais, bien qu'il trouvât l'expérience gratifiante, il était en réalité animé par un désir de plus grande indépendance et créa sa propre entreprise, Ital Styling, fin 1967. Rebaptisée Italdesign un an plus tard, elle est aujourd'hui l'un des acteurs majeurs dans le domaine du design automobile. L'importance du travail de Giorgetto Giugiaro fut publiquement reconnue en 2000 lorsqu'un panel de 120 journalistes du monde lui attribua le titre suprême de Designer automobile du siècle.
Maserati Boomerang
La Maserati Boomerang fut d'abord exposée comme étude au salon automobile de Turin en 1971. Elle fut transformée en véhicule roulant pour le salon de Genève en mars 1972. La mécanique avait été empruntée chez Maserati, le moteur étant un V8 de 4,7 litres dérivé de la compétition, développant non moins de 310 ch et bon pour une vitesse annoncée de 300 km/h. Un journaliste observa qu'à l'arrêt, elle avait déjà l'air de faire du 160 ! Elle fut ensuite exposée aux salons de Paris, de Londres et de Barcelone et fut unanimement célébrée pour l'audace de son style. Contrairement à ce qui se passe maintenant, il n'était pas inhabituel alors pour les constructeurs et les carrossiers de se séparer de leurs prototypes une fois leur mission accomplie. Ainsi, après le salon de Barcelone, Boomerang resta en Espagne et fut vendue à un cabaretier de Benidorm. C'est là que le propriètaire actuel la découvrit durant un séjour de vacances en 1980. Il ne put résister à la tentation de l'acheter qu'il avait en lui depuis qu'il avait vu la voiture pour la première fois huit ans plus tôt -au point qu'en attendant, il s'en était offert un modèle réduit. Après une restauration soigneuse, elle réapparut en 1990 au concours de Bagatelle à Paris, où Giorgetto Giugiaro faisait partie du jury et apposa fièrement sa signature sur la poupe de la carrosserie. Depuis, Boomerang a été invitée à tous les grands événements dans le monde et à remporté plusieurs récompenses méritées, y compris à Pebble Beach. Le quatrième prototype de voiture de sport présenté à ses débuts par Italdesign est en effet aussi celui qui eut le plus d'influence. Son inoubliable silhouette en coin inspira quelques Maserati, la Lotus Esprit toujours en production près de trente ans après son lancement, et, plus significativement, la Golf 1 lancée en 1974 que VW avait demandé à Giugiaro de dessiner et qui connut un énorme succès.
Il est extrêmement rare qu'un chef d'oeuuvre unique comme celui-ci, objet d'art et d'artisanat techniquement abouti, avec son pedigree exceptionnel, soit offert. Suivant la Cisitalia au Musée d'Art moderne de New York et la Lotus au Musée moderne de Stockholm, Boomerang mériterait une place dans un musée ; il n'existe en tout cas aucune collection dans le monde qu'elle ne mettrait en valeur.
Etat
Il est assez remarquable que le très strict TÜV allemand ait homologué Boomerang (à la seule condition que les clignotants aient des ampoules jaunes!) et la voiture est donc régulièrement immatriculée. Bien qu'un usage routier ne soit pas sa vocation première, il est rassurant de savoir qu'elle se conduit sans problème, le moteur, la transmission, les suspensions, les freins et la direction remplissant leur office normalement. L'on discerne quelques traces d'emploi mais, dans son ensemble, la présentation est très belle et l'automobile toujours en très bon état. Elle est fournie avec les valises sur mesure d'origine et une collection de maquettes, magazines, livres et trophées gagnés dans différentes manifestations.
Estimation sur Demande