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Details
AUDIN, prieur de Termes et de La Fage. Histoire de France représentée par tableaux. Paris: Toussaint Quinet et Antoine de Sommaville, 1647.
2 volumes in-4 (242 x 179 mm). Frontispice répété, et 11 gravures à pleine page, dont 3 hors texte, en tête de chapitres. (Quelques rousseurs et brunissures, manquent les feuillets suivant la page 382 (jusqu'à 589) au second volume, remplacés par des feuillets blancs.)
RELIURE DE LE GASCON: maroquin rouge, roulette de dentelle et filets en bordure, large décor de semé de fleurs de lis et chiffre S disposé autour des armoiries du chancelier Pierre Séguier (Olivier 271, fer 1), dos orné aux petits fers, roulette de dentelle intérieure et sur les coupes, (coiffe supérieure et tranchefile du tome I refaites, coins restaurés, coiffes et tranchefiles du tome II refaites). Musea Nostra, p. 43.
PROVENANCE: Pierre Séguier (1588-1672, armoiries sur les plats).
PREMIèRE éDITION, illustrée par François Chauveau. L'Histoire de France d'Audin est l'un des premiers ouvrages offrant un tableau chronologique destiné aussi bien au grand public qu'à la jeunesse.
LUXUEUX EXEMPLAIRE RELIé AU SEMé DE CHIFFRES ET FLEURS DE LIS POUR LE CHANCELIER SéGUIER PAR LE GASCON, dont on reconnaît les petits fers et les roulettes frappés au dos. Les derniers feuillets du tome second ont été supprimés et remplacés par des feuillets blancs.
La bibliothèque de Pierre Séguier fut l'une des plus belles collections de son temps. Bibliophile, mécène, l'un des fondateurs de l'Académie française, amateur de belles reliures qu'il faisait orner à ses armes, le chancelier put également enrichir sa bibliothèque grâce au dépôt légal, qui, bien qu'inégalement respecté, lui assurait non seulement un exemplaire de chaque édition française, mais aussi un regard quasi exhaustif sur la production éditoriale de son époque. Le catalogue de sa bibliothèque fut dressé, près de quinze ans après sa mort en 1685, par Le Cointe et Hortemels, sans donner lieu à une vente; ses livres furent conservés dans sa famille jusqu'à son petit-neveu, Henri Du Cambout de Coislin, évêque de Metz, en détacha les manuscrits pour les offrir à l'église Saint-Germain des Prés (ceux-ci furent en partie détruits lors de l'incendie qui ravagea l'église en août 1794). (2)
2 volumes in-4 (242 x 179 mm). Frontispice répété, et 11 gravures à pleine page, dont 3 hors texte, en tête de chapitres. (Quelques rousseurs et brunissures, manquent les feuillets suivant la page 382 (jusqu'à 589) au second volume, remplacés par des feuillets blancs.)
RELIURE DE LE GASCON: maroquin rouge, roulette de dentelle et filets en bordure, large décor de semé de fleurs de lis et chiffre S disposé autour des armoiries du chancelier Pierre Séguier (Olivier 271, fer 1), dos orné aux petits fers, roulette de dentelle intérieure et sur les coupes, (coiffe supérieure et tranchefile du tome I refaites, coins restaurés, coiffes et tranchefiles du tome II refaites). Musea Nostra, p. 43.
PROVENANCE: Pierre Séguier (1588-1672, armoiries sur les plats).
PREMIèRE éDITION, illustrée par François Chauveau. L'Histoire de France d'Audin est l'un des premiers ouvrages offrant un tableau chronologique destiné aussi bien au grand public qu'à la jeunesse.
LUXUEUX EXEMPLAIRE RELIé AU SEMé DE CHIFFRES ET FLEURS DE LIS POUR LE CHANCELIER SéGUIER PAR LE GASCON, dont on reconnaît les petits fers et les roulettes frappés au dos. Les derniers feuillets du tome second ont été supprimés et remplacés par des feuillets blancs.
La bibliothèque de Pierre Séguier fut l'une des plus belles collections de son temps. Bibliophile, mécène, l'un des fondateurs de l'Académie française, amateur de belles reliures qu'il faisait orner à ses armes, le chancelier put également enrichir sa bibliothèque grâce au dépôt légal, qui, bien qu'inégalement respecté, lui assurait non seulement un exemplaire de chaque édition française, mais aussi un regard quasi exhaustif sur la production éditoriale de son époque. Le catalogue de sa bibliothèque fut dressé, près de quinze ans après sa mort en 1685, par Le Cointe et Hortemels, sans donner lieu à une vente; ses livres furent conservés dans sa famille jusqu'à son petit-neveu, Henri Du Cambout de Coislin, évêque de Metz, en détacha les manuscrits pour les offrir à l'église Saint-Germain des Prés (ceux-ci furent en partie détruits lors de l'incendie qui ravagea l'église en août 1794). (2)