Lot Essay
Voir Emmerich, fig. 82, pour un récipient identique entièrement réalisé à la fonte.
Il existe une tradition indigène importante de l'utilisation rituelle des feuilles de coca dans la zone andine de l'Amérique du sud. Les Poporos étaient des récipients destinés à contenir la chaux utilisée lors du mâchage des feuilles de coca. Ces contenants à chaux sont souvent accompagnés de petits bâtonnets ou de godets qui sont destinés à être humectés dans la bouche, puis plongés dans la poudre de chaux (réalisée à partir de coquillages marins calcinés) qui est ensuite mâchée et contribue à libérer les propriétés alcaloïdes contenues dans les feuilles de coca. Les Poporos sont toujours utilisés par les peuplades indigènes, telles les Kogi ou les Ika, de la Sierra Nevada lors des rituels chamaniques ou lors des cérémonies d'initiations masculines.
Les orfèvres Quimbaya figuraient parmi les artistes au meilleur savoir-faire du Nouveau Monde. Ne connaissant pas l'usage de la feuille d'or qui était habituellement employée par les autres cultures andines, ils façonnèrent cependant l'or aussi bien que les artisans des autres civilisations façonnaient le bronze. Leur attention se portait surtout sur le traitement des Poporos figuratifs et à trois dimensions, dont le plus important ensemble se trouve depuis la fin du 19ème siècle au Musée des Amériques de Madrid. "Ils étaient arrivés à un haut niveau de maîtrise dans le façonnage de l'or en tant que matériau utilisé pour les sculptures de l'Amérique pré-colombienne". (Emmerich, p. 69)
Il existe une tradition indigène importante de l'utilisation rituelle des feuilles de coca dans la zone andine de l'Amérique du sud. Les Poporos étaient des récipients destinés à contenir la chaux utilisée lors du mâchage des feuilles de coca. Ces contenants à chaux sont souvent accompagnés de petits bâtonnets ou de godets qui sont destinés à être humectés dans la bouche, puis plongés dans la poudre de chaux (réalisée à partir de coquillages marins calcinés) qui est ensuite mâchée et contribue à libérer les propriétés alcaloïdes contenues dans les feuilles de coca. Les Poporos sont toujours utilisés par les peuplades indigènes, telles les Kogi ou les Ika, de la Sierra Nevada lors des rituels chamaniques ou lors des cérémonies d'initiations masculines.
Les orfèvres Quimbaya figuraient parmi les artistes au meilleur savoir-faire du Nouveau Monde. Ne connaissant pas l'usage de la feuille d'or qui était habituellement employée par les autres cultures andines, ils façonnèrent cependant l'or aussi bien que les artisans des autres civilisations façonnaient le bronze. Leur attention se portait surtout sur le traitement des Poporos figuratifs et à trois dimensions, dont le plus important ensemble se trouve depuis la fin du 19ème siècle au Musée des Amériques de Madrid. "Ils étaient arrivés à un haut niveau de maîtrise dans le façonnage de l'or en tant que matériau utilisé pour les sculptures de l'Amérique pré-colombienne". (Emmerich, p. 69)