JEAN-BAPTISTE GREUZE (TOURNUS 1725-1805 PARIS)
No VAT will be charged on the hammer price, but VA… Read more
JEAN-BAPTISTE GREUZE (TOURNUS 1725-1805 PARIS)

Portrait de jeune femme

Details
JEAN-BAPTISTE GREUZE (TOURNUS 1725-1805 PARIS)
Portrait de jeune femme
Huile sur panneau
46 x 37 cm. (18 1/8 x 14 5/8 in.)
Provenance
? Princesse Marie Wassilievna Woronzow, à son fils
? Nicolas Stolypine, Duc de Montelfi.
Vente anonyme; Paris, Galerie Charpentier, 23 mai 1951, lot 27.
Special notice
No VAT will be charged on the hammer price, but VAT payable at 19.6% (5.5% for books) will be added to the buyer’s premium which is invoiced on a VAT inclusive basis
Further details
PORTRAIT OF A YOUNG LADY, OIL ON PANEL, BY JEAN-BAPTISTE GREUZE
We are grateful to Dr. Edgar Munhall for having confirmed the attribution from photographs. Dr. Munhall has kindly written the following entry.

This Portrait of a Young Woman is a very fine example of the type of portrait Greuze painted during his final years, between 1790 and 1805. Having long ceased painting elaborate subjets, after 1790 smaller lucrative portraits appealed more to the ageing painter. Many of them, like this one, were painted on panel, whose polished surface heightened their luminosity. A fine example is the Portrait of Jeanne-Philiberte Ledoux dated to 1790 (Durham, North Carolina, Private Collection), the sitter's hair, incidentally, is styled in the same way as that of the subject of the present portrait. The soft-focus rendering of the eyes, mouth, and draperies is also similar, as is the décolleté gown. But of Greuze's late portraits the closest to the present one both in terms of the artist's tender rendering of the subject, and the painterly effects, is the portrait of Charles-Athanase, Baron Walckenaer, the natural son of Greuze's notary and avid collector of his work, Duclos-Dufresnoy (c. 1788, Paris, Private Collection). Although painted on canvas, this image is almost identical in size, in pose, and rendering. Details such as the highlights in the eyes and on the lower lip are the same. The two portraits could almost be a pair, although that of Walckenaer was painted in about 1788.

The high-waisted, décolleté gown worn by the subject is similar to the one depicted by Greuze in his famous drawing The Departure for the Hunt (Paris, Musée du Louvre) of about 1800. The fashion for this garment à l'antique continued for many years - Boilly depicted it in 1803 (Private Collection) and in 1809 (Paris, Musée Carnavalet), worn by women off all classes. It appears in fashion plates of the mid-1790s and in portraits by David, Ingres, Baron Gérard, and Girodet-Trioson ranging from 1795 through 1809 (see A. Ribeiro, The Art of Dress, New Haven and London, 1995, figs. 97, 120, 122, 124-126). The ruche around the neck is less common, although Boilly represented Madame Houdon wearing one in his painting of Houdon in his studio, from 1804 (Paris, Musée des Arts Décoratifs).

An inscription on the back of the painting indicates that the painting was part of Princess Woronzow's collection. The portrait does not appear in the catalogue of her posthumous sale or in that of her son Nicolas Stolypine's posthumous (in which three other paintings by Greuze are mentioned). These sales however only included the contents of their villa in Florence and not those of their houses in Russia.

Lot Essay

Nous remercions le Docteur Edgar Munhall d'avoir confirmé l'attribution du tableau sur photographies. Le Docteur Munhall nous a aimablement addressé la notice qui suit.

Ce portrait d'une jeune femme est un très bel exemple de la production de portraits de Greuze vers la fin de sa vie, dans les années 1790 à 1805. Longtemps après avoir cessé de peindre des sujets élaborés, le peintre âgé se tourna vers une production plus lucrative de petits portraits. Beaucoup de ces portraits étaient, comme ici, sur panneau, dont la surface polie permettait de mieux refléter la lumière. Un très bel exemple est le Portrait de Jeanne-Philiberte Ledoux (Musée de Durham, Caroline du Nord), coiffée comme notre modèle, et dont la douceur des yeux, de la bouche et des drapés est aussi fort proche. Mais le parallèle le plus évident avec notre tableau en termes de douceur de regard et d'effets de peinture est celui qui peut être fait avec le Portrait de Charles-Anasthase, Baron Wacklenaer, fils naturel du notaire de Greuze, Duclos-Dufresnoy, et ardent collectionneur de ses peintures (collection privée, Paris). Bien que sur toile, ce dernier tableau est presque identique en taille, pose et rendu, en particulier les rehauts dans les yeux, et le haut des lèvres. Les deux oeuvres pourraient presque former une paire, même si le portrait de Wacklenaer date de 1788.
La robe à taille haute et le décoletté sont semblables à ceux de la femme dans Le départ pour la chasse (Musée du Louvre) daté vers 1800. Cette mode des robes à l'antique persista quelques années - Boilly en particulier représentera les femmes de toutes couches de la société dans ces robes. Il semble que la tendance soit apparue dans les gravures de mode des années 1790 et dans les portraits de David, Ingres, Gérard, Girodet des années 1795 à 1809 (voir A. Ribeiro, The art of Dress, New Haven et Londres, 1995, figs. 97, 120, 122-126). La ruche autour du cou est un accessoire moins fréquent bien que Boilly l'ait utilisé pour Madame Houdon dans le célèbre Houdon dans son atelier (Paris, Musée des Arts Décoratifs).
Une inscription au dos du tableau indique que le tableau aurait fait partie de la collection de la Princesse Woronzow. Le portrait ne figure pas dans le catalogue de sa vente après décès ni dans celui de la vente après décès de son fils, Nicolas Stolypine (qui mentionne trois autres tableaux par Greuze). Le contenu de ces ventes ne concernait cependant que leur villa de Florence et pas leurs résidences russes.

More from Tableaux Anciens et du XIXè Siècle

View All
View All