Details
DERBY L1 K4 CRUISER SIX SURBAISSÉ
Année : 1930
Châssis No.: 134
Moteur No.: 20894
Noir avec motifs rouge, intérieur simili cuir.
Moteur : 6 cylindres en ligne, alésage et course 66x90 mm, soupapes latérales, carburateurs double corps Zénith, 45/50 CV, 1.847 cm3 ; Boîte de vitesse : manuelle à quatre rapports ; Suspensions : train avant rigide, ressorts à lames semi elliptiques, à l'arrière pont avec ressorts à lames à encorbellement ; Freins : quatre tambours commandés par câbles. Volant à gauche.
Histoire du modèle
Les établissements Bertrand Montet était une entreprise générale d'ingénierie créée en 1912. A la suite de la première guerre mondiale elle fit ses armes dans le commerce des anciennes motocyclettes militaires Harley Davidson avant de s'engager dans le marché des cycle cars en utilisant les moteurs Harley Davidson bicylindre en V. Le nom "Derby" fut choisi en raison de l'idée de sport, et une version quatre cylindres fut présentée aux côtés de la bicylindre en V au salon de l'Auto 1921. Les cycles cars furent presque aussitôt engagées dans différentes compétitions, et le succès qu'elles remportèrent encouragea la marque à se développer avec un nouveau châssis agrémenté d'une gamme de plusieurs styles de carrosseries allant de la sportive deux places à la camionnette commerciale.
Malgré le dessin des carrosseries faites à la main et leurs performances sur la piste, les commandes ne décollèrent jamais vraiment. Les 200 exemplaires produits en 1926 furent le niveau le plus important atteint par la société, et les automobiles continuèrent pourtant à progresser. Au salon de l'Auto 1928 fut lancé un moteur six cylindres par C.I.M.E, une société basée au bord de la Loire, réputée pour la qualité de ses aciers, et qui produisait à la fois moteurs et boîtes de vitesses pour le compte de nombreuses petites marques françaises. Malheureusement, le fondateur de la société, un certain Montet, décéda l'anne suivante et les difficultés furent progressivement aggravées par la grande crise économique.
Derby continuait malgré tout d'avancer, présentant ses nouveaux châssis L et L1 en 1928 et 1929, toujours habillés d'une élégante carrosserie et tous équipés des moteurs C.I.M.E en quatre ou six cylindres, le plus gros ayant une cylindrée de 1.837 cm3. Cependant, les victoires en compétition ne pouvaient suffire à freiner le déclin des ventes, et ces modèles furent produits en très faible quantité. Une aide financière fut apportée par l'anglais Wallace Douglas et une courte respiration put être reprise permettant l'adoption de la traction avant et des suspensions indépendantes avant et arrière sur le châssis L2 de 1931. Mais les fonds manquèrent encore et le modèle suivant huit cylindres en V ne parvint pas à éponger les dettes de la société. La société lutta jusqu'en 1936 lorsque les grèves sonnèrent son arrêt de mort définitif.
Histoire spécifique de cette automobile
Le châssis 134 est l'un des rares exemplaires du châssis L1, équipé du gros moteur six cylindres de 1.837 cm3 fabriqué jusqu'à la fin du modèle en 1930. Elle fut découverte par le grand amoureux de raretés automobiles, Serge Pozzoli, tel qu'à l'origine, dans les Yvelines à la fin des années 1950. Elle porte encore ses couleurs d'origine beige et rouge et son intérieur d'origine. Ayant acquis l'automobile, Pozzoli la prêta au Musée du Mans jusqu'en 1996 avant qu'elle ne soit exposée dans sa collection privée au musée du Gérier.
Elle fut rejoingnit ensuite une collection du Nord de la France, puis de Mayenne en 2001 pour arriver chez son actuel propriétaire en 2001. Cette rare automobile présente aujourd'hui encore très bien. Pendant qu'elle fut dans la collection en Mayenne, la carrosserie fut repeinte en noir avec les motifs rouge qu'elle porte aujourd'hui et qui lui vont très bien, mais elle ne fut pas restaurée comme tel avant que cela ne soit nécessaire. Le propriétaire actuel décida de faire réviser l'automobile totalement sur le plan mécanique, y compris le moteur, la boîte de vitesses, les freins et le châssis. Toujours en possession de son simili cuir, ce dernier lui donne un délicieux petit air d'originalité attirant pour les connaisseurs.
Des recherches concernant les automobiles Derby connues et qui ont survécues (environ dix seulement), ont prouvé qu'il s'agit du seul châssis surbaissé "Cruiser". Comme toute automobile unique, elle possède un charisme et une élégance qui nous font nous demander pourquoi il ne s'en est pas vendu davantage ; Seule rescapée du genre, elle devrait être acquise par un amoureux de ce qui est rare et unique.
DERBY L1 K4 CRUISER SIX LOW-CHASSIS ROADSTER
Year: 1930
Chassis No.: 134
Engine No.: 20894
Black with red inserts and faux-leather interior
Engine: six cylinders in line, 66x90mm bore and stroke, side valves, twin Zenith carburettors, 45/50hp, 1,847cc; Gearbox: four speed manual; Suspension: front, beam axle with semi-elliptic leaf springs, rear, beam axle with semi-cantilever leaf springs; Brakes: cable-operated drums all round. Left hand drive.
Model history
Etablissements Bertrand Montet was a general engineering company that had been founded in 1912. After the First World War it began dealing in the surplus of ex-military Harley Davidson motorcycles which were in relatively abundant supply, before engaging itself in the cyclecar market using the Harley Davidson V-twin engines. The name "Derby" was chosen for its association with sport, and a four-cylinder version was presented alongside the V-twin at the Paris Salon d'Auto in 1921. The cycle cars were almost immediately entered into various competitions, and the successes they enjoyed encouraged the marque to expand with a new chassis accommodating a number of body-styles ranging from the two-seater sportscar through to more commercial merchant's vans.
Despite handsome coachwork designs and their accomplishments on the track, orders never truly took off. The 200 units produced in 1926 would be the highest level the company would see, and yet the cars continued to evolve. The 1928 Salon d'Auto saw the introduction of the six cylinder engine by C.I.M.E, a Loire-based company renowned for the quality of its steel, and which produced both the motor and gearbox for a number of small French firms. Unfortunately the founder of the company, Montet, died the following year, and its difficulties would become slowly compounded by the creeping Depression.
Derby forged onwards, presenting its new L and then L1 chassis in 1928 and 1929, still clothed in remarkably elegant coachwork and now all supplied with C.I.M.E. engines of four- or six cylinders, the largest of which had a capacity of 1,837cc. More racing victories in the new cars still could not stem the declining sales, however, and these models were produced in very small numbers. Financial backing was forthcoming from Englishman Wallace Douglas and brief respite was found with the adoption of front-wheel drive and all-independent suspension on the L2 chassis of 1931, but funds were still tight, and a further V8 model could not revive the company's fortunes. It struggled through until 1936 when strikes finally sounded the death-knoll.
Specific history of this car
Chassis 134 is one of the rare L1-chassised cars, endowed with the largest option of the 1,837cc six-cylinder engine, and manufactured towards the end of the model-run in 1930. It was discovered by the great lover of rare automobiles, Serge Pozzoli, still in original condition in the latter half of the 1950s in Yvelines. It still wore its original beige and red paintwork, and retained its original interior. Having purchased the car, Pozzoli lent it to the museum at Le Mans from around 1966 onwards before exhibiting it in his private collection at the Musée du Gerier.
It was then sold into a collection in Northern France, followed by a collection in the Mayenne region in 2001, and to the vendor in 2003.
Today this rare, rakish car presents very well indeed. While in the Mayenne collection the bodywork was repainted in the black and red colour-scheme it wears today (and which suits the car very well indeed), but it was not "restored" as such since there was no need. In the current ownership the car has enjoyed a complete mechanical revision covering the engine, gearbox, and brakes, and the chassis has been restored. Still with its original faux-leather interior, it now exudes a delightful air of originality which is all the more attractive for the knowledge that under the skin everything is as it should be.
Research has unearthed only around ten Derby motor cars known to have survived, of which this in the only low-chassis "Cruiser". As a car alone it has a charisma and elegance which makes one wonder why more were not sold; as the sole survivor of its kind, it becomes compelling for any lover of the rare or the unique.
Année : 1930
Châssis No.: 134
Moteur No.: 20894
Noir avec motifs rouge, intérieur simili cuir.
Moteur : 6 cylindres en ligne, alésage et course 66x90 mm, soupapes latérales, carburateurs double corps Zénith, 45/50 CV, 1.847 cm3 ; Boîte de vitesse : manuelle à quatre rapports ; Suspensions : train avant rigide, ressorts à lames semi elliptiques, à l'arrière pont avec ressorts à lames à encorbellement ; Freins : quatre tambours commandés par câbles. Volant à gauche.
Histoire du modèle
Les établissements Bertrand Montet était une entreprise générale d'ingénierie créée en 1912. A la suite de la première guerre mondiale elle fit ses armes dans le commerce des anciennes motocyclettes militaires Harley Davidson avant de s'engager dans le marché des cycle cars en utilisant les moteurs Harley Davidson bicylindre en V. Le nom "Derby" fut choisi en raison de l'idée de sport, et une version quatre cylindres fut présentée aux côtés de la bicylindre en V au salon de l'Auto 1921. Les cycles cars furent presque aussitôt engagées dans différentes compétitions, et le succès qu'elles remportèrent encouragea la marque à se développer avec un nouveau châssis agrémenté d'une gamme de plusieurs styles de carrosseries allant de la sportive deux places à la camionnette commerciale.
Malgré le dessin des carrosseries faites à la main et leurs performances sur la piste, les commandes ne décollèrent jamais vraiment. Les 200 exemplaires produits en 1926 furent le niveau le plus important atteint par la société, et les automobiles continuèrent pourtant à progresser. Au salon de l'Auto 1928 fut lancé un moteur six cylindres par C.I.M.E, une société basée au bord de la Loire, réputée pour la qualité de ses aciers, et qui produisait à la fois moteurs et boîtes de vitesses pour le compte de nombreuses petites marques françaises. Malheureusement, le fondateur de la société, un certain Montet, décéda l'anne suivante et les difficultés furent progressivement aggravées par la grande crise économique.
Derby continuait malgré tout d'avancer, présentant ses nouveaux châssis L et L1 en 1928 et 1929, toujours habillés d'une élégante carrosserie et tous équipés des moteurs C.I.M.E en quatre ou six cylindres, le plus gros ayant une cylindrée de 1.837 cm3. Cependant, les victoires en compétition ne pouvaient suffire à freiner le déclin des ventes, et ces modèles furent produits en très faible quantité. Une aide financière fut apportée par l'anglais Wallace Douglas et une courte respiration put être reprise permettant l'adoption de la traction avant et des suspensions indépendantes avant et arrière sur le châssis L2 de 1931. Mais les fonds manquèrent encore et le modèle suivant huit cylindres en V ne parvint pas à éponger les dettes de la société. La société lutta jusqu'en 1936 lorsque les grèves sonnèrent son arrêt de mort définitif.
Histoire spécifique de cette automobile
Le châssis 134 est l'un des rares exemplaires du châssis L1, équipé du gros moteur six cylindres de 1.837 cm3 fabriqué jusqu'à la fin du modèle en 1930. Elle fut découverte par le grand amoureux de raretés automobiles, Serge Pozzoli, tel qu'à l'origine, dans les Yvelines à la fin des années 1950. Elle porte encore ses couleurs d'origine beige et rouge et son intérieur d'origine. Ayant acquis l'automobile, Pozzoli la prêta au Musée du Mans jusqu'en 1996 avant qu'elle ne soit exposée dans sa collection privée au musée du Gérier.
Elle fut rejoingnit ensuite une collection du Nord de la France, puis de Mayenne en 2001 pour arriver chez son actuel propriétaire en 2001. Cette rare automobile présente aujourd'hui encore très bien. Pendant qu'elle fut dans la collection en Mayenne, la carrosserie fut repeinte en noir avec les motifs rouge qu'elle porte aujourd'hui et qui lui vont très bien, mais elle ne fut pas restaurée comme tel avant que cela ne soit nécessaire. Le propriétaire actuel décida de faire réviser l'automobile totalement sur le plan mécanique, y compris le moteur, la boîte de vitesses, les freins et le châssis. Toujours en possession de son simili cuir, ce dernier lui donne un délicieux petit air d'originalité attirant pour les connaisseurs.
Des recherches concernant les automobiles Derby connues et qui ont survécues (environ dix seulement), ont prouvé qu'il s'agit du seul châssis surbaissé "Cruiser". Comme toute automobile unique, elle possède un charisme et une élégance qui nous font nous demander pourquoi il ne s'en est pas vendu davantage ; Seule rescapée du genre, elle devrait être acquise par un amoureux de ce qui est rare et unique.
DERBY L1 K4 CRUISER SIX LOW-CHASSIS ROADSTER
Year: 1930
Chassis No.: 134
Engine No.: 20894
Black with red inserts and faux-leather interior
Engine: six cylinders in line, 66x90mm bore and stroke, side valves, twin Zenith carburettors, 45/50hp, 1,847cc; Gearbox: four speed manual; Suspension: front, beam axle with semi-elliptic leaf springs, rear, beam axle with semi-cantilever leaf springs; Brakes: cable-operated drums all round. Left hand drive.
Model history
Etablissements Bertrand Montet was a general engineering company that had been founded in 1912. After the First World War it began dealing in the surplus of ex-military Harley Davidson motorcycles which were in relatively abundant supply, before engaging itself in the cyclecar market using the Harley Davidson V-twin engines. The name "Derby" was chosen for its association with sport, and a four-cylinder version was presented alongside the V-twin at the Paris Salon d'Auto in 1921. The cycle cars were almost immediately entered into various competitions, and the successes they enjoyed encouraged the marque to expand with a new chassis accommodating a number of body-styles ranging from the two-seater sportscar through to more commercial merchant's vans.
Despite handsome coachwork designs and their accomplishments on the track, orders never truly took off. The 200 units produced in 1926 would be the highest level the company would see, and yet the cars continued to evolve. The 1928 Salon d'Auto saw the introduction of the six cylinder engine by C.I.M.E, a Loire-based company renowned for the quality of its steel, and which produced both the motor and gearbox for a number of small French firms. Unfortunately the founder of the company, Montet, died the following year, and its difficulties would become slowly compounded by the creeping Depression.
Derby forged onwards, presenting its new L and then L1 chassis in 1928 and 1929, still clothed in remarkably elegant coachwork and now all supplied with C.I.M.E. engines of four- or six cylinders, the largest of which had a capacity of 1,837cc. More racing victories in the new cars still could not stem the declining sales, however, and these models were produced in very small numbers. Financial backing was forthcoming from Englishman Wallace Douglas and brief respite was found with the adoption of front-wheel drive and all-independent suspension on the L2 chassis of 1931, but funds were still tight, and a further V8 model could not revive the company's fortunes. It struggled through until 1936 when strikes finally sounded the death-knoll.
Specific history of this car
Chassis 134 is one of the rare L1-chassised cars, endowed with the largest option of the 1,837cc six-cylinder engine, and manufactured towards the end of the model-run in 1930. It was discovered by the great lover of rare automobiles, Serge Pozzoli, still in original condition in the latter half of the 1950s in Yvelines. It still wore its original beige and red paintwork, and retained its original interior. Having purchased the car, Pozzoli lent it to the museum at Le Mans from around 1966 onwards before exhibiting it in his private collection at the Musée du Gerier.
It was then sold into a collection in Northern France, followed by a collection in the Mayenne region in 2001, and to the vendor in 2003.
Today this rare, rakish car presents very well indeed. While in the Mayenne collection the bodywork was repainted in the black and red colour-scheme it wears today (and which suits the car very well indeed), but it was not "restored" as such since there was no need. In the current ownership the car has enjoyed a complete mechanical revision covering the engine, gearbox, and brakes, and the chassis has been restored. Still with its original faux-leather interior, it now exudes a delightful air of originality which is all the more attractive for the knowledge that under the skin everything is as it should be.
Research has unearthed only around ten Derby motor cars known to have survived, of which this in the only low-chassis "Cruiser". As a car alone it has a charisma and elegance which makes one wonder why more were not sold; as the sole survivor of its kind, it becomes compelling for any lover of the rare or the unique.
Special notice
No VAT will be charged on the hammer price, but VAT payable at 19.6% (5.5% for books) will be added to the buyer’s premium which is invoiced on a VAT inclusive basis