Lot Essay
Bien que n'étant pas daté, le costume du modèle et la technique de l'artiste permet de penser que ce tableau a été peint au début de la Restauration. Par rapport à ses premières oeuvres, le style de l'artiste s'est adouci, les contours des personnages s'estompant.
Selon les archives de la famille de l'artiste, ce tableau représenterait un des modèles favoris d'Adèle Romany, sa petite-cousine Amélie-Justine Pontois (peinte dans quatre des tableaux ici présentés), après son mariage avec Louis-Marie-Amable Laidin de la Bouterie.
Le procédé utilisé ici, consistant à représenter un personnage vêtu d'une robe blanche marchant dans un paysage en tenant par son ruban un chapeau de paille rempli de fleurs, fut utilisé par l'artiste dans d'autres oeuvres, en particulier le Portrait de Mlle A.P. (Douai, Musée de la Chartreuse), exposé au Salon de 1806 (no. 457), dont la composition est relativement proche. C'est la même inspiration que l'on retrouve dans un tableau passé en vente à Paris, Hôtel Drouot, le 6 avril 2001 (Portrait d'une jeune fille cueillant des fleurs) où l'artiste a représenté une jeune fille agenouillée dans un paysage tenant des fleurs sur ses genoux, avec son chapeau de paille rempli de fleurs déposé sur l'herbe à ses côtés.
Le traitement atmosphérique du paysage en arrière-plan, ainsi que l'emploi d'un sombre ciel d'orage aux teintes rougeoyantes, contrastant avec la carnation claire et la robe blanche du modèle, témoignent d'une sensibilité pré-romantique.
Selon les archives de la famille de l'artiste, ce tableau représenterait un des modèles favoris d'Adèle Romany, sa petite-cousine Amélie-Justine Pontois (peinte dans quatre des tableaux ici présentés), après son mariage avec Louis-Marie-Amable Laidin de la Bouterie.
Le procédé utilisé ici, consistant à représenter un personnage vêtu d'une robe blanche marchant dans un paysage en tenant par son ruban un chapeau de paille rempli de fleurs, fut utilisé par l'artiste dans d'autres oeuvres, en particulier le Portrait de Mlle A.P. (Douai, Musée de la Chartreuse), exposé au Salon de 1806 (no. 457), dont la composition est relativement proche. C'est la même inspiration que l'on retrouve dans un tableau passé en vente à Paris, Hôtel Drouot, le 6 avril 2001 (Portrait d'une jeune fille cueillant des fleurs) où l'artiste a représenté une jeune fille agenouillée dans un paysage tenant des fleurs sur ses genoux, avec son chapeau de paille rempli de fleurs déposé sur l'herbe à ses côtés.
Le traitement atmosphérique du paysage en arrière-plan, ainsi que l'emploi d'un sombre ciel d'orage aux teintes rougeoyantes, contrastant avec la carnation claire et la robe blanche du modèle, témoignent d'une sensibilité pré-romantique.