![DU CHÂTELET, Émilie. Premier cahier [2e cahier. 3e cahier]. Premier livre d'Euclide. Manuscrit en partie autographe, non signé. Vers 1735 (?).](https://www.christies.com/img/LotImages/2012/PAR/2012_PAR_03532_0008_000(du_chatelet_emilie_premier_cahier_2e_cahier_3e_cahier_premier_livre_de023911).jpg?w=1)
Mais je maintiens qu'avec les Éléments d'Euclide et un peu de sections coniques tout esprit droit en sait assez pour être un très bon physicien, et pour savoir en gros, assez rondement, ce que c'est que le newtonianisme (Voltaire, lettre du 13 mars 1739 à un destinataire inconnu).
DU CHÂTELET, Émilie. Premier cahier [2e cahier. 3e cahier]. Premier livre d'Euclide. Manuscrit en partie autographe, non signé. Vers 1735 (?).
Details
DU CHÂTELET, Émilie. Premier cahier [2e cahier. 3e cahier]. Premier livre d'Euclide. Manuscrit en partie autographe, non signé. Vers 1735 (?).
4 cahiers in-8 (222 x 163 mm) numérotés, sauf le quatrième, chacun de 12 feuillets hormis le deuxième cahier qui n'en comporte que 6. On y trouve insérés 6 feuillets volants (4 dans le 3e cahier et 2 dans le dernier). Encre brune sur papier vergé. Nombreuses ratures, corrections et figures géométriques dans les marges. (Quelques feuillets brunis.)
IMPORTANT MANUSCRIT DE TRAVAIL EN GRANDE PARTIE AUTOGRAPHE contenant les propositions I à XIII puis XVIII à XLVI du premier livre d'Euclide. Le deuxième cahier est entièrement de la main de Mme du Châtelet, les trois autres très abondamment corrigés par elle.
Ce manuscrit annonce les travaux sur Newton qu'Émilie du Châtelet a entrepris ou entreprendra par la suite. En effet, les mathématiciens du XVIIe siècle -- et parmi eux Newton -- restaient très dépendants du raisonnement par figures hérité d'Euclide; pour éviter les contresens croissants dus aux nouveaux outils d'analyse à la disposition des scientifiques du XVIIIe siècle, la parfaite maîtrise de la géométrie euclidienne est donc nécessaire aux lecteurs pour s'adapter à la "révolution du langage et des concepts scientifiques" (Mireille Touzery) qui s'opérait alors.
Dans sa retraite de Cirey, à force de persévérance et de travail, Émilie du Châtelet s'attelle à Euclide indispensable pour aborder Newton et pouvoir transposer dans sa traduction des Principia "le langage euclidien de Newton dans le langage analytique codifié par Leibniz" (Voir Mireille Touzery "Émilie du Châtelet, un passeur scientifique...").
4 cahiers in-8 (222 x 163 mm) numérotés, sauf le quatrième, chacun de 12 feuillets hormis le deuxième cahier qui n'en comporte que 6. On y trouve insérés 6 feuillets volants (4 dans le 3e cahier et 2 dans le dernier). Encre brune sur papier vergé. Nombreuses ratures, corrections et figures géométriques dans les marges. (Quelques feuillets brunis.)
IMPORTANT MANUSCRIT DE TRAVAIL EN GRANDE PARTIE AUTOGRAPHE contenant les propositions I à XIII puis XVIII à XLVI du premier livre d'Euclide. Le deuxième cahier est entièrement de la main de Mme du Châtelet, les trois autres très abondamment corrigés par elle.
Ce manuscrit annonce les travaux sur Newton qu'Émilie du Châtelet a entrepris ou entreprendra par la suite. En effet, les mathématiciens du XVIIe siècle -- et parmi eux Newton -- restaient très dépendants du raisonnement par figures hérité d'Euclide; pour éviter les contresens croissants dus aux nouveaux outils d'analyse à la disposition des scientifiques du XVIIIe siècle, la parfaite maîtrise de la géométrie euclidienne est donc nécessaire aux lecteurs pour s'adapter à la "révolution du langage et des concepts scientifiques" (Mireille Touzery) qui s'opérait alors.
Dans sa retraite de Cirey, à force de persévérance et de travail, Émilie du Châtelet s'attelle à Euclide indispensable pour aborder Newton et pouvoir transposer dans sa traduction des Principia "le langage euclidien de Newton dans le langage analytique codifié par Leibniz" (Voir Mireille Touzery "Émilie du Châtelet, un passeur scientifique...").
Further details
A substantially autograph manuscript on Euclidian mathematics, c.1735, in four gatherings, the first entirely autograph.