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Details
BOUSQUET, Joë (1897-1950). Réunion de 10 lettres autographes dont 9 adressées à Pierre-Louis Flouquet, Carcassonne, 1938-1947.
BELLE CORRESPONDANCE AMICALE.
"Vous êtes des plus fidèles. Votre écriture sur une enveloppe me donne le même coup que la Révolution surréaliste, jadis, quand je la reconnaissais dans mon courrier. Je sais que je vais trouver des vers d'Éluard ou des nouvelles de vous " (9 février 1944). Dans la longue lettre datée "Carcassonne dimanche" [1947 ?] il évoque la première guerre mondiale après avoir lu un numéro du Journal des poètes. "Que vous aurais-je écrit ? Une sottise. Je venais de retrouver, au loin, deux amis des années 1917-1918 qui avaient fait la guerre avec moi, au 20e corps, dans l'Aisne en Belgique, à Verdun". Ces deux amis de guerre sont le professeur Balmain et le docteur Paul Kahn. Dans la lettre du 2 décembre il est question des textes de Flouquet. "Cher ami, je suis ravi de la décision que vous avez prise de publier tout le texte. Je ne voudrais pas en changer un mot". La dernière lettre est adressée à une jeune femme inconnue: "Votre mot m'a profondément touché. Ne sachant encore rien de vous, je tiens, cependant, pour certain que j'ai à vous indiquer d'autres façons d'occuper vos loisirs que ce travail ingrat". L'ensemble est accompagné d'une belle photographie (avec le cachet de la photographe Denise Bellon au verso) signée "Joë" et avec une poésie autographe de trois lignes.
BELLE CORRESPONDANCE AMICALE.
"Vous êtes des plus fidèles. Votre écriture sur une enveloppe me donne le même coup que la Révolution surréaliste, jadis, quand je la reconnaissais dans mon courrier. Je sais que je vais trouver des vers d'Éluard ou des nouvelles de vous " (9 février 1944). Dans la longue lettre datée "Carcassonne dimanche" [1947 ?] il évoque la première guerre mondiale après avoir lu un numéro du Journal des poètes. "Que vous aurais-je écrit ? Une sottise. Je venais de retrouver, au loin, deux amis des années 1917-1918 qui avaient fait la guerre avec moi, au 20e corps, dans l'Aisne en Belgique, à Verdun". Ces deux amis de guerre sont le professeur Balmain et le docteur Paul Kahn. Dans la lettre du 2 décembre il est question des textes de Flouquet. "Cher ami, je suis ravi de la décision que vous avez prise de publier tout le texte. Je ne voudrais pas en changer un mot". La dernière lettre est adressée à une jeune femme inconnue: "Votre mot m'a profondément touché. Ne sachant encore rien de vous, je tiens, cependant, pour certain que j'ai à vous indiquer d'autres façons d'occuper vos loisirs que ce travail ingrat". L'ensemble est accompagné d'une belle photographie (avec le cachet de la photographe Denise Bellon au verso) signée "Joë" et avec une poésie autographe de trois lignes.
Further details
Collection of 10 letters, mostly adressed to his friend Pierre-Louis Flouquet.