Lot Essay
Ce type de sculpture servait autrefois à encadrer l'entrée des cases importantes. La légère courbure de la pièce de bois s'explique par le type de bois servant à la réalisation de ces oeuvres. Le bois de houppe une fois mort ne se décompose pas entièrement. Une partie de celui-ci étant imputrescible, les sculpteurs choisissaient ainsi ces cylindres, particulièrement solides et ayant une haute valeur symbolique, afin de réaliser les chambranles et autres flèches faîtières.
Le visage sculpté en bas-relief sur le registre supérieur du chambranle est, d'après Sarasin (1929), une représentation d'ancêtres ou d'esprits d'ancêtres. A la mort d'un homme, ses biens et notamment sa case sont détruits. Cette coutume nous éclaire sur la grande rareté des chambranles kanaks, gardiens symboliques de la maison calédonienne. Cf. Sarasin, 1929, pl.38, fig.1 pour un chambranle comparable.
Le visage sculpté en bas-relief sur le registre supérieur du chambranle est, d'après Sarasin (1929), une représentation d'ancêtres ou d'esprits d'ancêtres. A la mort d'un homme, ses biens et notamment sa case sont détruits. Cette coutume nous éclaire sur la grande rareté des chambranles kanaks, gardiens symboliques de la maison calédonienne. Cf. Sarasin, 1929, pl.38, fig.1 pour un chambranle comparable.