Arthur RIMBAUD. Une saison en enfer. Bruxelles: Alliance typographique M. J. Poot et Compagnie, [octobre] 1873. In-12. Broché, chemise demi-maroquin noir et étui brodé signés C. Leonard.
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Arthur RIMBAUD. Une saison en enfer. Bruxelles: Alliance typographique M. J. Poot et Compagnie, [octobre] 1873. In-12. Broché, chemise demi-maroquin noir et étui brodé signés C. Leonard.

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Arthur RIMBAUD. Une saison en enfer. Bruxelles: Alliance typographique M. J. Poot et Compagnie, [octobre] 1873. In-12. Broché, chemise demi-maroquin noir et étui brodé signés C. Leonard.

ÉDITION ORIGINALE. Tirage à 450 ou 500 exemplaires sur papier vélin ordinaire.

La couverture imprimée en noir et rouge tient lieu de titre. Quatorze pages sont restées blanches pour une raison inconnue, peut-être une censure ou une erreur d'imposition.

Ce volume est le seul publié par l'auteur, alors âgé de dix-neuf ans. Isabelle Rimbaud cite son frère dans un article intitulé "Rimbaud mystique" paru en 1914 dans le Mercure de France, "'À mon avis, il n'y a pas à s'enquérir d'une clef pour pénétrer dans les Illuminations, non plus que pour comprendre la Saison en Enfer.' Nul doute qu'Arthur, au lecteur qui, ne comprenant pas, demanderait ce que veulent dire ces troublants poèmes, répondrait comme autrefois il le fit d'un ton tout modeste à sa mère qui le questionnait sur le sens de la Saison en Enfer: 'J'ai voulu dire ce que ça dit, littéralement et dans tous les sens'". Phrase citée par A. Rolland de Renville et J. Mouquet dans les Oeuvres complètes d'Arthur Rimbaud, Pléiade, 1946, p. 716.

En décembre 1902, Léon Losseau, avocat et bibliophile montois, découvrit dans les caves de l'imprimeur bruxellois Jacques Poot un ballot de 400 exemplaires de la Saison en Enfer entreposés là depuis 1873, faute d'un paiement solide des frais d'impression. Une dizaine avait cependant été remise à Rimbaud au moment de la publication (octobre 1873). Losseau dit avoir supprimé ceux qui avaient été détériorés par l'humidité. Le successeur de Poot, A. R. de Ghislage les lui avait vendus 10 centimes pièce soit 40 francs les 400. (Losseau révélait en 1916 les détails de cette trouvaille dans une plaquette: La Légende de la destruction par Rimbaud de l'édition princeps de "Une Saison en enfer", il y mentionne 425 exemplaires.)

Le tirage semble donc avoir été d'au moins 450 exemplaires. Sans donner de références, Jacques Petitfils (dans Rimbaud, Paris, Julliard, 1982, p.228) et Claude Jeancolas (dans Rimbaud, Paris, Flammarion, 1999, p. 493) indiquent 500 exemplaires. Jean-Jacques Lefrère quant à lui (dans Arthur Rimbaud, Paris, Fayard, 2001, p. 637), nuance son propos: "un tirage probable de 500 exemplaires".
Bernard Bousmanne, toujours précis et rompu aux références irréfutables, dans son Reviens, reviens, cher ami. Rimbaud-Verlaine. L'affaire de Bruxelles (Paris: Calmann-Lévy, 2006), s'étend longuement sur le sort de l'édition depuis le moment de la découverte du stock dans les caves de Poot en 1902, mais il se garde de donner le chiffre du tirage car probablement aucun document sérieux ne permet de l'énoncer avec certitude. Une fourchette de 450 à 500 exemplaires reste donc recevable. Carteret Romantique II, p. 271; Monda & Montel, pp. 5-18 (ne citent, à tort que 250 exemplaires).
Special notice
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First edition, printed on ordinary vellum paper.

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