BUSTE EN TERRE DE LORRAINE DE LA FIN DU XVIIIEME SIECLE
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BUSTE EN TERRE DE LORRAINE DE LA FIN DU XVIIIEME SIECLE

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BUSTE EN TERRE DE LORRAINE DE LA FIN DU XVIIIEME SIECLE
Représentant le roi Louis XVI jeune, la tête légèrement tournée vers la droite, en armure et portant un large drapé, arborant les ordres de la Toison d’or et du Saint-Esprit, reposant sur un piédouche mouluré, petits éclats
Hauteur: 82 cm. (32 ¼ in.)
Provenance
Miallet, Paris, 27 décembre 1886.
Exhibited
Louis XVI, du serment du sacre à l’édit de Tolérance de 1787, Hotel de Lamoignon, Paris, 16 mars - 15 mai 1988, cat. 284, p. 15.
Special notice
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Further details
A LATE 18TH CENTURY EASTERN FRENCH FAIENCE BUST OF YOUNG KING LOUIS XVI
Sale room notice
Une partie du noeud dans les cheveux a été restaurée.

A part of the bow in the hair has been restored.

Lot Essay

Paul-Louis Cyfflé (1724-1806).
Fils d'un orfèvre, il prend des cours de sculpture à l'Accadémie des Beaux-Arts de Bourges avant de s'installer à Paris, pour finalement rejoindre l'atelier du sculpteur Barthélémy Guibal à Lunéville. Il devient au décès de Guibal "sculpteur ordinaire" du duc Stanislas Leszczynski (1757).
Réalisant dès ses débuts des statuettes en terre crue, il s'oriente naturellement vers l'art céramique. Le 3 mai 1762, un arrêt du Conseil d'Etat accorde à Cyfflé le droit de créer à Lunéville une manufacture de faïencerie qui pourra "(...) cuire ou faire cuire pendant 15 ans, de la vaisselle (...), sans être porcelaine, et qui sera nommée terre de Lorraine (...)". On lui permet néanmoins de poursuivre ses recherches sur la porcelaine et il réalisera principalement des groupes et des satuettes.
Le monopole de Sèvres dans la production de porcelaine est toujours une épée de Damoclès. En effet, même si la production de Cyfflé est en terre cuite, composée d'une pâte artificielle avec inclusion de poudre de marbre (d'où sa dénomination "pâte de marbre") et d'os, sa blancheur la rapproche parfois d'une manière saisissante des biscuits de Sèvres, ce qui peut être sujet à de nombreuses suspicions.
Cette production va rencontrer un très grand succès et à son apogée la fabrique va compter jusqu'à vingt-sept ouvriers. Cette statuaire sera principalement vendue dans l'est de la France mais aussi jusqu'en Russie où nous retrouvons des pièces dans les collections de Catherine II notamment.
Malheureusement le manque de rentabilité de la production dû à l'utilisation de ce matériau sera fatal à l'avenir de cette fabrique.

Un autre modèle (un peu plus petit) provenant des Musées royaux et déposé au XIXème siècle par le Musée du Louvre au château de Versailles est conservé dans la salle à manger des Retours de Chasse des Petits appartements du roi (inv. MV 2209).

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