Lot Essay
Ce bureau plat aux lignes sinueuses de Bernard II van Risen Burgh (B.V.R.B.) présente plusieurs marques caractéristiques de son œuvre. Il illustre une évolution intéressante dans ses alliances de bois et bronzes. Dans sa forme générale, il reste proche d’un petit groupe de bureaux datés vers 1730. Un modèle semblable au présent lot apparait dans une peinture de Louis Tocqué (1698-1772) représentant le Dauphin à l’étude commandée en 1738 et aujourd’hui conservée au Louvre.
Le célèbre bureau livré en 1745 pour le Grand Cabinet du Dauphin de Versailles par le marchand-mercier Thomas Joachim Hébert, fournisseur de la Cour, représente une version encore plus approfondie du modèle : on retrouve la même ornementation qui encadre le tiroir central, mais avec le placage en bois de bout, la marqueterie florale et les bronzes dorés plus exubérants apportent audit bureau une splendeur royale. B.V.R.B. fait revivre l’art de la marqueterie florale après 1740 et ce bureau appartient aux premières pièces mobilières fournies au Garde-Meuble royal. Le bureau du Dauphin présente le même écusson au tiroir central, que le présent bureau.
La combinaison de la forme, des sabots enroulés, et du placage uni est conforme au groupe de bureaux cité ci-dessus. Les petits blasons du présent lot sont, eux, caractéristiques d’un groupe un peu plus tardif. La place du ‘C’ couronné sur certains bronzes suggère que ce bureau plat ait été exécuté vers 1745.
Un bureau au placage de bois d’amarante appartenant auparavant à la collection de Gontran, duc de Bauffremont Courtenay (1822-1897) fut offert à la vente Christie’s, Paris, 13 décembre 2006, lot 227. Le bureau présente la même chute en deux sections distinctes et le même modèle de sabots enroulés que le bureau illustré dans le tableau de Tocqué. De même, un bureau en placage d’ébène de la collection du duc de Richelieu, Maréchal de Belle-Isle (1696-1788) figurait dans la collection Wrightsman . Celui-ci est presque identique au présent lot, exception faite du choix de placage. Enfin, un bureau plat similaire en placage de bois de rose de la collection de Madame André Saint, a été vendu par la Galerie Charpentier, Paris, 20-21 mai 1935, lot 185.
Le célèbre bureau livré en 1745 pour le Grand Cabinet du Dauphin de Versailles par le marchand-mercier Thomas Joachim Hébert, fournisseur de la Cour, représente une version encore plus approfondie du modèle : on retrouve la même ornementation qui encadre le tiroir central, mais avec le placage en bois de bout, la marqueterie florale et les bronzes dorés plus exubérants apportent audit bureau une splendeur royale. B.V.R.B. fait revivre l’art de la marqueterie florale après 1740 et ce bureau appartient aux premières pièces mobilières fournies au Garde-Meuble royal. Le bureau du Dauphin présente le même écusson au tiroir central, que le présent bureau.
La combinaison de la forme, des sabots enroulés, et du placage uni est conforme au groupe de bureaux cité ci-dessus. Les petits blasons du présent lot sont, eux, caractéristiques d’un groupe un peu plus tardif. La place du ‘C’ couronné sur certains bronzes suggère que ce bureau plat ait été exécuté vers 1745.
Un bureau au placage de bois d’amarante appartenant auparavant à la collection de Gontran, duc de Bauffremont Courtenay (1822-1897) fut offert à la vente Christie’s, Paris, 13 décembre 2006, lot 227. Le bureau présente la même chute en deux sections distinctes et le même modèle de sabots enroulés que le bureau illustré dans le tableau de Tocqué. De même, un bureau en placage d’ébène de la collection du duc de Richelieu, Maréchal de Belle-Isle (1696-1788) figurait dans la collection Wrightsman . Celui-ci est presque identique au présent lot, exception faite du choix de placage. Enfin, un bureau plat similaire en placage de bois de rose de la collection de Madame André Saint, a été vendu par la Galerie Charpentier, Paris, 20-21 mai 1935, lot 185.