![[Boni de CASTELLANE (1867-1932)]. En souvenir de la mort de mon beau-père. Paris, le 20 octobre 1932. In-folio (536 x 423 mm). Entièrement monté sur onglets. Un feuillet de titre manuscrit, un feuillet blanc et 75 feuillets sur lesquels ont été contrecollés photographies et très nombreuses coupures de presse ainsi que quelques articles dactylographiés. Légendes en lettres capitales à l’encre noire. (Quelques reports.) Reliure signée « G. Huser » au contreplat, maroquin rouge, multiple encadrement de filets dorés, armes Castellane poussées sur les plats, chiffre « CC » aux angles, dos à nerfs orné, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure usée, coins légèrement émoussés).](https://www.christies.com/img/LotImages/2017/PAR/2017_PAR_14636_0099_001(boni_de_castellane_en_souvenir_de_la_mort_de_mon_beau-pere_paris_le_20121546).jpg?w=1)
![[Boni de CASTELLANE (1867-1932)]. En souvenir de la mort de mon beau-père. Paris, le 20 octobre 1932. In-folio (536 x 423 mm). Entièrement monté sur onglets. Un feuillet de titre manuscrit, un feuillet blanc et 75 feuillets sur lesquels ont été contrecollés photographies et très nombreuses coupures de presse ainsi que quelques articles dactylographiés. Légendes en lettres capitales à l’encre noire. (Quelques reports.) Reliure signée « G. Huser » au contreplat, maroquin rouge, multiple encadrement de filets dorés, armes Castellane poussées sur les plats, chiffre « CC » aux angles, dos à nerfs orné, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure usée, coins légèrement émoussés).](https://www.christies.com/img/LotImages/2017/PAR/2017_PAR_14636_0099_002(boni_de_castellane_en_souvenir_de_la_mort_de_mon_beau-pere_paris_le_20121556).jpg?w=1)
![[Boni de CASTELLANE (1867-1932)]. En souvenir de la mort de mon beau-père. Paris, le 20 octobre 1932. In-folio (536 x 423 mm). Entièrement monté sur onglets. Un feuillet de titre manuscrit, un feuillet blanc et 75 feuillets sur lesquels ont été contrecollés photographies et très nombreuses coupures de presse ainsi que quelques articles dactylographiés. Légendes en lettres capitales à l’encre noire. (Quelques reports.) Reliure signée « G. Huser » au contreplat, maroquin rouge, multiple encadrement de filets dorés, armes Castellane poussées sur les plats, chiffre « CC » aux angles, dos à nerfs orné, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure usée, coins légèrement émoussés).](https://www.christies.com/img/LotImages/2017/PAR/2017_PAR_14636_0099_000(boni_de_castellane_en_souvenir_de_la_mort_de_mon_beau-pere_paris_le_20121535).jpg?w=1)
Boni de Castellane est mort et il a bien fait. Un homme de cette élégance raffinée, d’un ton aussi délicat, ne pouvait vivre à l’époque où nous sommes (Paris Échos)
[Boni de CASTELLANE (1867-1932)]. En souvenir de la mort de mon beau-père. Paris, le 20 octobre 1932. In-folio (536 x 423 mm). Entièrement monté sur onglets. Un feuillet de titre manuscrit, un feuillet blanc et 75 feuillets sur lesquels ont été contrecollés photographies et très nombreuses coupures de presse ainsi que quelques articles dactylographiés. Légendes en lettres capitales à l’encre noire. (Quelques reports.) Reliure signée « G. Huser » au contreplat, maroquin rouge, multiple encadrement de filets dorés, armes Castellane poussées sur les plats, chiffre « CC » aux angles, dos à nerfs orné, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure usée, coins légèrement émoussés).
Details
[Boni de CASTELLANE (1867-1932)]. En souvenir de la mort de mon beau-père. Paris, le 20 octobre 1932. In-folio (536 x 423 mm). Entièrement monté sur onglets. Un feuillet de titre manuscrit, un feuillet blanc et 75 feuillets sur lesquels ont été contrecollés photographies et très nombreuses coupures de presse ainsi que quelques articles dactylographiés. Légendes en lettres capitales à l’encre noire. (Quelques reports.) Reliure signée « G. Huser » au contreplat, maroquin rouge, multiple encadrement de filets dorés, armes Castellane poussées sur les plats, chiffre « CC » aux angles, dos à nerfs orné, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure usée, coins légèrement émoussés).
ALBUM SOUVENIR PROBABLEMENT RÉALISÉ PAR FLORINDA DE CASTELLANE, BELLE-FILLE DE BONI DE CASTELLANE ET ÉPOUSE DE GEORGES.
L’album s’ouvre sur deux photographies du château du Marais puis deux portraits photographiques de Boni de Castellane (dont un réalisé par Eugène Pirou). Se succède ensuite une multitude d’hommages parus dans la presse lors du décès de « l’animateur intrépide » de la société parisienne, le « dernier duc de Lauzun » selon Jacques d’Antibes de La Liberté.
La disparition de Boni de Castellane, le 20 octobre 1932, suscite, tant dans la presse française et qu’étrangère, de très nombreux articles. Parmi eux citons : « Le dernier dandy est mort » (Ouest-Eclair, Rennes), « Le dernier grand seigneur de Paris de son temps (Le Petit Journal), « Un arbitre d’élégance » (La Croix), « Boni de Castellane roi de la politesse » (L’Ordre), « Le Prince et le pitre » (Œil de Paris « La Fin d’un dandy » (La République), « The last of the grands Seigneurs (Truth) », « Death of the ‘Prince’ of extravagance » (Glasgow Citizen), « Boni de Castellane, Aristocrat & Showman » (Daily Mail).
On y trouve également les témoignages de l’abbé Mugnier, d’Elisabeth de Gramont (extraits de ses mémoires). À la fin de l’album sont réunis quelques articles relatifs au décès de sa mère, la marquise douairière.
Les obsèques de Boni de Castellane eurent lieu à Paris, à Saint-Philippe-du-Roule, le 24 octobre en présence d’une foule nombreuse où le monde des lettres côtoyait celui de la politique : Paul Morand, Alphonse Daudet, Maurice Rostand, le maréchal Lyautey, Jean Chiappe, préfet de police, les ambassadeurs d’Angleterre, d’Espagne, Pakhry Pacha, ministre d’Égypte, etc.
LA MORT DE BONI DE CASTELLANE ENFLAMME LA PRESSE INTERNATIONALE DANS UN HOMMAGE UNANIME AU DERNIER DES DANDYS.
ALBUM SOUVENIR PROBABLEMENT RÉALISÉ PAR FLORINDA DE CASTELLANE, BELLE-FILLE DE BONI DE CASTELLANE ET ÉPOUSE DE GEORGES.
L’album s’ouvre sur deux photographies du château du Marais puis deux portraits photographiques de Boni de Castellane (dont un réalisé par Eugène Pirou). Se succède ensuite une multitude d’hommages parus dans la presse lors du décès de « l’animateur intrépide » de la société parisienne, le « dernier duc de Lauzun » selon Jacques d’Antibes de La Liberté.
La disparition de Boni de Castellane, le 20 octobre 1932, suscite, tant dans la presse française et qu’étrangère, de très nombreux articles. Parmi eux citons : « Le dernier dandy est mort » (Ouest-Eclair, Rennes), « Le dernier grand seigneur de Paris de son temps (Le Petit Journal), « Un arbitre d’élégance » (La Croix), « Boni de Castellane roi de la politesse » (L’Ordre), « Le Prince et le pitre » (Œil de Paris « La Fin d’un dandy » (La République), « The last of the grands Seigneurs (Truth) », « Death of the ‘Prince’ of extravagance » (Glasgow Citizen), « Boni de Castellane, Aristocrat & Showman » (Daily Mail).
On y trouve également les témoignages de l’abbé Mugnier, d’Elisabeth de Gramont (extraits de ses mémoires). À la fin de l’album sont réunis quelques articles relatifs au décès de sa mère, la marquise douairière.
Les obsèques de Boni de Castellane eurent lieu à Paris, à Saint-Philippe-du-Roule, le 24 octobre en présence d’une foule nombreuse où le monde des lettres côtoyait celui de la politique : Paul Morand, Alphonse Daudet, Maurice Rostand, le maréchal Lyautey, Jean Chiappe, préfet de police, les ambassadeurs d’Angleterre, d’Espagne, Pakhry Pacha, ministre d’Égypte, etc.
LA MORT DE BONI DE CASTELLANE ENFLAMME LA PRESSE INTERNATIONALE DANS UN HOMMAGE UNANIME AU DERNIER DES DANDYS.
Brought to you by
Mathilde Bensard