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Details
HUGO, Victor et Léopoldine. Lettre autographe signée à Louise Bertin. 18 octobre 1832.
Emouvante lettre à quatre mains, écrite par Victor Hugo et sa fille Léopoldine. Les deux premières pages sont de Léopoldine Hugo, de son écriture de petite fille de 8 ans, les deux suivantes par Victor Hugo. La lettre évoque le déménagement de la famille Hugo place Royale, dans l’hôtel Guéménée. Léopoldine écrit à Louise Bertin: "Ma chère Louise, je suis bien fâchée de t'avoir quittée car je m'ennuis beaucoup ici depuis que je ne te vois pas (...) Nous allons déménager à la fin du moi pour aller à la place Royal. Il faut espérer que je te vairai bien tôt à Paris. Charlot est bien faché parce qui na pas été sage à la campagne (...) La petite dédé son bobo va mieux et je pense qu'el seras bientot gueri et qu'elle marchera (...) J'ai bien une petite amie mais je ne l'aime pas temps que toi parce qu'elle n'ai pas si bonne. J'ai pas été dutout contente de mennaler, j'ai pleurer tout le long de la route (...) Adieu ma chere Louise je t'aime de tout mon cœur (...)". Victor Hugo, qui poursuit la lettre, confirme: "nous avons eu beaucoup de peine à consoler ces pauvres enfants. Charles et Didine ont pleuré tous les deux, et Toto, lui même (...) s'est mis à sangloter (...) Cela a duré jusqu'à Paris (...) Nous aurions bien besoin nous-même, ma femme et moi, d'être consolés d'avoir quitté Les Roches (...) La Vie que je commence maintenant ne ressemble guère à celle que je viens de quitter. Plaignez-moi un peu, je vous prie".
4 pp. (261 x 208 mm), à l'encre brune sur un bifolium (traces de pliure, quelques déchirures et taches sans atteinte au texte).
Emouvante lettre à quatre mains, écrite par Victor Hugo et sa fille Léopoldine. Les deux premières pages sont de Léopoldine Hugo, de son écriture de petite fille de 8 ans, les deux suivantes par Victor Hugo. La lettre évoque le déménagement de la famille Hugo place Royale, dans l’hôtel Guéménée. Léopoldine écrit à Louise Bertin: "Ma chère Louise, je suis bien fâchée de t'avoir quittée car je m'ennuis beaucoup ici depuis que je ne te vois pas (...) Nous allons déménager à la fin du moi pour aller à la place Royal. Il faut espérer que je te vairai bien tôt à Paris. Charlot est bien faché parce qui na pas été sage à la campagne (...) La petite dédé son bobo va mieux et je pense qu'el seras bientot gueri et qu'elle marchera (...) J'ai bien une petite amie mais je ne l'aime pas temps que toi parce qu'elle n'ai pas si bonne. J'ai pas été dutout contente de mennaler, j'ai pleurer tout le long de la route (...) Adieu ma chere Louise je t'aime de tout mon cœur (...)". Victor Hugo, qui poursuit la lettre, confirme: "nous avons eu beaucoup de peine à consoler ces pauvres enfants. Charles et Didine ont pleuré tous les deux, et Toto, lui même (...) s'est mis à sangloter (...) Cela a duré jusqu'à Paris (...) Nous aurions bien besoin nous-même, ma femme et moi, d'être consolés d'avoir quitté Les Roches (...) La Vie que je commence maintenant ne ressemble guère à celle que je viens de quitter. Plaignez-moi un peu, je vous prie".
4 pp. (261 x 208 mm), à l'encre brune sur un bifolium (traces de pliure, quelques déchirures et taches sans atteinte au texte).
Brought to you by
Chloé Beauvais