Lot Essay
Cet imposant masque malagan peut être associé aux masques généralement connus sous le nom de vanis, des masques ambulants de fonction variable, utilisés lors des cérémonies funéraires. Ces masques sont le plus souvent décorés avec des planches latérales, absentes dans ce cas-ci. Parkinson publia un masque similaire à celui-ci, sans planches latérales et légèrement plus petit, mais de facture comparable, avec le visage également surmonté par une structure de pointes (voir A. B. Meyer et R. Parkinson, Schnitzereien und Masken vom Bismarck Archipel und Neu Guinea, dans Publicationen aus dem koeniglichen ethnographischen Museum zu Dresden, 1895, p. 16, pl. II, fig. 5, Nr 8095). Parkinson mentionnait alors que ce type de masque « n’était pas utilisé pour la danse mais plutôt pour la décoration des cases abritant les masques » (ibid. p. 13). Ceci n’est pas nécessairement en contradiction avec le caractère ambulant reconnu des masques vanis : une photo d’A. Bühler datant de 1931 montre des masques kepong ou ges, d’habitude ambulants, participant d’une grande structure architecturale. Il est possible que ce type de masque servait également de décoration.
Pour d’autres masques similaires dans la collection du Voelkerkunde Museum de Berlin voir K. Helfrich dans Malanggan I. Bildwerke von Neuirland, Berlin,1973, p.105 les Nr. VI 12593 et VI 12592. Le Voelkerkunde Museum de Hambourg possède un masque très similaire à celui-ci.
Pour d’autres masques similaires dans la collection du Voelkerkunde Museum de Berlin voir K. Helfrich dans Malanggan I. Bildwerke von Neuirland, Berlin,1973, p.105 les Nr. VI 12593 et VI 12592. Le Voelkerkunde Museum de Hambourg possède un masque très similaire à celui-ci.