Lot Essay
Cet exceptionnel bâton de commandement à décor de trophées d’armes porte le nom de Pietro Loredan (1482-1570) qui fut le 84ème doge de Venise, de 1567 à sa mort. Pietro Loredan fut à l’initiative de la Sainte Ligue qui triomphera de la flotte ottomane en 1571 lors de la bataille de Lépante. Il est demeuré dans la mémoire des vénitiens comme une figure tutélaire de leur République. Son image nous est parvenue grâce au portrait de Jacopo Robusti, dit le Tintoret, conservé au Kimbell Art Museum de Fort Worth (inv. AP 1986.08).
Ce sont ses armes, coupé d’or et d’azur, à six roses de l’un-en-l’autre, qui sont ciselées sur l’une des pastilles d’argent du bâton. A l’autre extrémité, le lion de Saint-Marc, autre emblème de Venise, nous présente la devise de la ville : « Pax tibi Evangelista mea ».
Les deux autres inscriptions latines évoquent le pouvoir et le prestige de Pietro Loredan, que symbolise et auquel participe cet insigne de pouvoir. Les luxueux éléments décoratifs de ce précieux objet : écaille de tortue, feuilles d’or, bronzes dorés et ciselés confirment le statut particulier de son destinataire ; surtout en comparaison d’autres bâtons de commandement, bien moins précieux, représentés sur les tableaux contemporains. Citons par exemple celui peint par Tintoret sur le portrait de l’amiral Sebastiano Venier, conservé au Kunsthistorisches Museum à Vienne (inv. Gemäldegallerie 32)
Ce sont ses armes, coupé d’or et d’azur, à six roses de l’un-en-l’autre, qui sont ciselées sur l’une des pastilles d’argent du bâton. A l’autre extrémité, le lion de Saint-Marc, autre emblème de Venise, nous présente la devise de la ville : « Pax tibi Evangelista mea ».
Les deux autres inscriptions latines évoquent le pouvoir et le prestige de Pietro Loredan, que symbolise et auquel participe cet insigne de pouvoir. Les luxueux éléments décoratifs de ce précieux objet : écaille de tortue, feuilles d’or, bronzes dorés et ciselés confirment le statut particulier de son destinataire ; surtout en comparaison d’autres bâtons de commandement, bien moins précieux, représentés sur les tableaux contemporains. Citons par exemple celui peint par Tintoret sur le portrait de l’amiral Sebastiano Venier, conservé au Kunsthistorisches Museum à Vienne (inv. Gemäldegallerie 32)