GIOVANNI FRANCESCO BARBIERI, DIT IL GUERCINO OU LE GUERCHIN (CENTO 1591-1666 BOLOGNE)
GIOVANNI FRANCESCO BARBIERI, DIT IL GUERCINO OU LE GUERCHIN (CENTO 1591-1666 BOLOGNE)

Marie Madeleine

Details
GIOVANNI FRANCESCO BARBIERI, DIT IL GUERCINO OU LE GUERCHIN (CENTO 1591-1666 BOLOGNE)
Marie Madeleine
plume et encre brune
25,4 x 21,1 cm. (10 x 8 ¼ in.)
Provenance
Carl Robert Rudolf (vers 1884-1974), Londres, (L. 2811b), avec son montage associé.
Further details
GIOVANNI FRANCESCO BARBIERI, IL GUERCINO, MARY MAGDALENE
PEN AND BROWN INK

The Magdalene is a frequent subject in Guercino’s painted and drawn œuvre. Nicholas Turner has proposed a comparison with a painting which he suggests could be by Guercino and which shows the saint in a similar pose, but in reverse (sold Christie’s, New York, 29 October 2019, lot 773, as studio of Guercino). Turner dates the drawing in the 1630s and makes a further comparison with the figure of a flagellating Mary Magdalene in a picture from 1637 (now only known from copies; see N. Turner, The Paintings of Guercino. A Revised and Expanded Catalogue Raisonné, Rome, 2017, fig. 228.a). The loose penwork and characteristic dots in the face can also be found in a drawing showing a saint kneeling in prayer (ibid., fig. 241.a).

We are grateful to Nicholas Turner for his assistance in cataloguing this drawing and for confirming the attribution on the basis of a photograph.

Brought to you by

Hélène Rihal
Hélène Rihal

Lot Essay

Marie Madeleine est un sujet fréquemment représenté dans l’œuvre peinte et dessinée du Guerchin. En effet, la présente feuille peut facilement être comparée à un certain nombre d’œuvres mettant également en scène la pécheresse pénitente. Nicholas Turner propose une comparaison entre la présente feuille et une peinture qui selon lui pourrait également être l’œuvre du Guerchin et qui dépeint le saint dans une pose similaire inversée (vendue chez Christie’s, New York, 29 octobre 2019, lot 773, comme atelier du Guerchin). Turner date le dessin des années 1630 et propose également de comparer la figure de Marie-Madeleine à celle d’un dessin datant de 1637 (aujourd’hui uniquement connu par des copies, voir N. Turner, The Paintings of Guercino. A Revised and Expanded Catalogue Raisonné, Rome, 2017, fig. 228.a). Les traits souples de la plume ainsi que les points caractéristiques sur le visage sont également visibles dans une autre feuille représentant un saint à genoux en prière (ibid., fig. 241.a).
Nous remercions Nicholas Turner d’avoir confirmé l’attribution après examen photographique de l’œuvre, ainsi que pour son aide apportée à la rédaction de cette notice et .

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