VASE TRIPODE
MAYA
VASE TRIPODE
MAYA
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VASE TRIPODEMAYA

CLASSIQUE ANCIEN, ENV. 250-450 AP. J.-C.

Details
VASE TRIPODE
MAYA
CLASSIQUE ANCIEN, ENV. 250-450 AP. J.-C.
Hauteur : 24 cm. (9 ½ in.)
Provenance
Emile Deletaille, Bruxelles
Collection Walter Vanden Avenne, Oostrozebeke, Belgique, acquis auprès de ce dernier en 1968
Binoche et Giquello, Paris, 23 mars 2016, lot 44
Collection privée européenne, acquis lors de cette vente
Literature
Société Générale de Banque, Art de Mésoamérique - Meso-Amerikaanse kunst, Bruxelles, 1976, n° 99
Berjonneau, G., Deletaille, E. et Sonnery, J.-L., Chefs d’oeuvre inédits. Art précolombien, Mexique, Guatemala, 1985, Boulogne, p. 229, n° 350
Deletaille, E. et L., Trésors du nouveau monde, Bruxelles, 1992, p. 221, n° 174
Exhibited
Bruxelles, Société Générale de Banque, Art de Mésoamérique - Meso-Amerikaanse kunst, 17 novembre 1976 - 8 janvier 1977
Bruxelles, MRAH - Musées Royaux d’Art et d’Histoire, Trésors du nouveau monde, 15 septembre - 27 décembre 1992
Further details
MAYAN STUCCOED LIDDED TRIPOD VESSEL

The ornately-decorated and standing on slab supports, the handle molded with the head of a dignitary, bearing a resemblance to the portrait of the aged ruler Sihyah Chan K’awiil, with furrowed brow, jutting cheekbones and lips parted, capped with a feathered headdress streaming backward, and adorned with large jade earspools, the slightly flaring sides and lid covered in pistachio green, white, black and rose-terracotta stucco, with classic Teotihuacán iconography of baroque feathered raptorial birds with outlined verdant plumes, the large beak issuing forth a warrior’s head adorned with a cross-shaped nose ornament covering the mouth, possibly a reference to the Ik motif for breath, the lid decorated with similar avian motifs.

For a portrait of Sihyah Chan K’awiil, see Sotheby’s, New York, 17 May 1988, lot 88.

The tripod vessel form and imagery are closely associated with Teotihuacán where stuccoed ceramics (see Pasztory, E. and Berrin, K., Teotihuacan: Art from the City of the Gods, San Francisco, 1993, p. 254, pl. 143) were prized personal possessions of high-ranking members of Teotihuacán society as they were among the Maya.

Lot Essay

Récipient aux parois décorées qui reposent sur des pieds en forme de plaques, avec une poignée en forme de tête de dignitaire qui est proche de celle qui représente le portait du souverain âgé Sihyah Chan K’awiil au front ridé, aux pommettes saillantes et à la bouche ouverte, coiffé d’un chapeau de plumes retombant en arrière et paré de grandes boucles d’oreilles en jade, et dont les parois légèrement évasées tout comme le couvercle sont couverts de pigments vert pistache, blanc et rouge rose et sont tous deux ornés de l’iconographie habituelle à Teotihuacán montrant des rapaces au plumage exubérant dont les plumes abondantes sont dépeintes, avec de grands becs de perroquets émergeant d’un crâne de guerrier orné d’un ornement nasal entrecroisé qui recouvre la bouche et qui est peut-être l’évocation du motif Ik qui indique une respiration.   
La forme et l’iconographie de ce vase tripode sont étroitement associées à l’art de Teotihuacán, où les récipients en stuc (voir Pasztory, E. et Berrin, K., Teotihuacan: Art from the City of the Gods, San Francisco, 1993, p. 254, pl. 143) étaient les biens privés les plus prisés des personnages de haut rang de la société Teotihuacán, tout comme ils l’étaient chez les Mayas.

Pour un portrait de Sihyah Chan K’awiil, voir Sotheby’s, New York, 17 mai 1988, lot 88. Les vases tripodes en terre cuite peinte de ce type figuraient parmi les biens les plus prisés des plus hauts dignitaires de la société maya.

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