Lot Essay
Récipient coloré en noir par des pigments ferriques et avec des parties en creux ornées généreusement de couleur rose intense, reposant sur des pieds en forme de plaques ajourées et dont les parois arrondies sont décorées d’une représentation incisée de grande qualité montrant deux serpents à sonnette en mouvement qui ondulent et dont les queues semblent sonner, aux larges têtes pour chacun avec des yeux lunaires, avec des éléments bouclés le long du crâne et des gueules ouvertes d’où sortent des fumées qui se séparent en deux autour d’une langue enroulée plus en arrière, avec des queues fuselées composées de hochets superposés sur un élément ondulant, et dont les corps sont encadrés de grands motifs circulaires que l’on retrouve en plus petit sur les parois.
Ce vase tripode aux parois cylindriques est caractéristique du style de la cité de Teotihuacán des Hauts-plateaux et qui était le centre politique le plus puissant durant la Période Classique en Mésoamérique (env. 400-900 ap. J.-C.) lorsque l’influence de Teotihuacán s’étendait d’un océan à l’autre du centre du Mexique et jusqu’au sud dans la région maya. La riche iconographie porte sur le thème du Dieu du Maïs qui jaillit d’un royaume habité par des monstres terrestres et des serpents.
Pour ce type de vase, voir Coe, M. et al., Old Gods and Young Heroes: The Pearlman Collection of Maya Ceramics, Israël, 1982, pl. 28 et Kerr, J., The Maya Vase book, vol. I, New York, 1989, p. 114, n° K1834 pour une iconographie montrant un serpent à plumes.
Ce vase tripode aux parois cylindriques est caractéristique du style de la cité de Teotihuacán des Hauts-plateaux et qui était le centre politique le plus puissant durant la Période Classique en Mésoamérique (env. 400-900 ap. J.-C.) lorsque l’influence de Teotihuacán s’étendait d’un océan à l’autre du centre du Mexique et jusqu’au sud dans la région maya. La riche iconographie porte sur le thème du Dieu du Maïs qui jaillit d’un royaume habité par des monstres terrestres et des serpents.
Pour ce type de vase, voir Coe, M. et al., Old Gods and Young Heroes: The Pearlman Collection of Maya Ceramics, Israël, 1982, pl. 28 et Kerr, J., The Maya Vase book, vol. I, New York, 1989, p. 114, n° K1834 pour une iconographie montrant un serpent à plumes.