Lot Essay
L'abbé Pommyer était conseiller-clerc au parlement, amateur honoraire de l'Académie royale de peinture et directeur de l'Ecole royale gratuite de dessin. Le présent dessin a été réalisé à Gandelu, entre Paris et Reims, près de Château-Thierry en 1772. Un autre portrait daté de la même année, avec la même inscription et de technique similaire est conservé au Metropolitan Museum of Art (inv. 1975.1.584). Le modèle y est portraituré en habit ecclésiastique, légèrement plus souriant que sur le présent portrait et avec plusieurs différences dans le regard et la chevelure. Cochin le représentera aussi en pied sous le titre de Paysan de Gandelu le 29 mars 1771. Le dessin est conservé en Californie dans les collections du Stanford University Museum of Art (inv. 1972.48 ; L.-A. Prat, Le Dessin français au XVIIIe siècle, Paris, p. 406, n° 793).
L'ami des artistes pour ne citer que Cochin, Chardin ou encore Maurice Quentin de La Tour, est également représenté au pastel par ce dernier (collection particulière ; N. Jeffares, Dictionnary of Pastellists, Londres, version en ligne, n° J.46.2518, consulté en janvier 2021).
Très diffusé dès le XVIIIe siècle, le portrait de l'abbé Pommyer fut gravé à plusieurs reprises. Il existe une gravure par Augustin de Saint Aubin datée 1769 dont le plan plus resserré laisse apparaitre uniquement les épaules du modèle, tourné de profil vers la droite (C. Michel, Charles-Nicolas Cochin et l’art des lumières, Rome, 1993, p. 618).
L'ami des artistes pour ne citer que Cochin, Chardin ou encore Maurice Quentin de La Tour, est également représenté au pastel par ce dernier (collection particulière ; N. Jeffares, Dictionnary of Pastellists, Londres, version en ligne, n° J.46.2518, consulté en janvier 2021).
Très diffusé dès le XVIIIe siècle, le portrait de l'abbé Pommyer fut gravé à plusieurs reprises. Il existe une gravure par Augustin de Saint Aubin datée 1769 dont le plan plus resserré laisse apparaitre uniquement les épaules du modèle, tourné de profil vers la droite (C. Michel, Charles-Nicolas Cochin et l’art des lumières, Rome, 1993, p. 618).