Lot Essay
Adéńlá, which means ‘beaded crown’ in the Yoruba language, was the symbol of sacred authority of the Yoruba kings, called oba. Each king possessed a variety of crowns from which he would choose according to the occasion in which he would be participating, such as a festivity, ritual or gathering. While the iconography makes reference to the first Yoruba ruler, the adéńlá tradition probably developed in the early 19th century, when European glass beads became available in greater quantities.
This piece is one of the rare - if not only - examples showing an alternation of metal bands and beaded bands. Each of them, edged by fabric/fiber lines, is richly and delicately decorated. The metal bands show a variety of distinctive geometric patterns rendered in repoussé relief, while the multicolored beaded bands are embroidered in such a way as to form triangular patterns. The extensive ornamentation of this crown expresses the king’s prestige: the beaded veil, which still remains, was meant to dissimulate the individuality of the oba. The top of the headdress is also distinctive for overlapping iron cylinders topped with a delicately wrought bird, intended to represent the feminine power which establishes the right of the oba to reign.
Although the corpus is not lacking, this crown is probably one of the most unique and most masterfully crafted testimonials to the sacred sovereignty of the king for the Yoruba people.
Adéńlá qui signifie couronne perlée en langue yoruba était le symbole de l'autorité sacrée des rois yoruba appelés oba. Chaque roi possédait différentes couronnes qu’il portait en fonction de certaines grandes occasions auxquelles il participait telles que les festivités, les cultes ou les réunions. Bien que l’iconographie fasse référence au premier souverain yoruba, la tradition de l’adéńlá s’est probablement développée au début du XIXe siècle où les perles de verre européennes devinrent disponibles, en plus grande quantité.
Cette œuvre constitue l’un des rares exemplaires, si ce n’est l’unique, à être conçu d’une alternance de bandes de métal et de bandes perlées. Chacune d’entre elles, délimitées par des lignes de tissu/fibres, est richement et délicatement décorée : celles en métal se distinguent par divers motifs géométriques traités au repoussé tandis que sur les autres, les perles multicolores sont brodées de manière à former des motifs triangulaires. Toute la richesse ornementale de cette couronne traduit le prestige du roi : le voile de perles, encore présent, était censé dissimulé l’individualité du oba. Le haut de la coiffe se distingue également par un enchevêtrement de cylindres ferreux surplombés d’un oiseau délicatement forgé, censé représenté le pouvoir féminin qui assoit le droit de l’oba à régner.
Bien que le corpus ne soit pas restreint, cette couronne est sans doute l’une des plus singulières et l’un des témoins les plus aboutis de la souveraineté sacrée du roi en pays Yoruba.
This piece is one of the rare - if not only - examples showing an alternation of metal bands and beaded bands. Each of them, edged by fabric/fiber lines, is richly and delicately decorated. The metal bands show a variety of distinctive geometric patterns rendered in repoussé relief, while the multicolored beaded bands are embroidered in such a way as to form triangular patterns. The extensive ornamentation of this crown expresses the king’s prestige: the beaded veil, which still remains, was meant to dissimulate the individuality of the oba. The top of the headdress is also distinctive for overlapping iron cylinders topped with a delicately wrought bird, intended to represent the feminine power which establishes the right of the oba to reign.
Although the corpus is not lacking, this crown is probably one of the most unique and most masterfully crafted testimonials to the sacred sovereignty of the king for the Yoruba people.
Adéńlá qui signifie couronne perlée en langue yoruba était le symbole de l'autorité sacrée des rois yoruba appelés oba. Chaque roi possédait différentes couronnes qu’il portait en fonction de certaines grandes occasions auxquelles il participait telles que les festivités, les cultes ou les réunions. Bien que l’iconographie fasse référence au premier souverain yoruba, la tradition de l’adéńlá s’est probablement développée au début du XIXe siècle où les perles de verre européennes devinrent disponibles, en plus grande quantité.
Cette œuvre constitue l’un des rares exemplaires, si ce n’est l’unique, à être conçu d’une alternance de bandes de métal et de bandes perlées. Chacune d’entre elles, délimitées par des lignes de tissu/fibres, est richement et délicatement décorée : celles en métal se distinguent par divers motifs géométriques traités au repoussé tandis que sur les autres, les perles multicolores sont brodées de manière à former des motifs triangulaires. Toute la richesse ornementale de cette couronne traduit le prestige du roi : le voile de perles, encore présent, était censé dissimulé l’individualité du oba. Le haut de la coiffe se distingue également par un enchevêtrement de cylindres ferreux surplombés d’un oiseau délicatement forgé, censé représenté le pouvoir féminin qui assoit le droit de l’oba à régner.
Bien que le corpus ne soit pas restreint, cette couronne est sans doute l’une des plus singulières et l’un des témoins les plus aboutis de la souveraineté sacrée du roi en pays Yoruba.