Lot Essay
Ce vélin inédit, d’une taille exceptionnellement grande pour une peau animale et dans un excellent état de conservation, est exposé au Salon de 1839 et décrit en ces termes élogieux : ‘Le Panier de fleurs sur un banc de pierre (48), par mademoiselle Arson, est une belle aquarelle bien composée, bien modelée et d'un aspect harmonieux. Cette jeune artiste est l'une des plus distinguées dans ce genre gracieux et si difficile, quoi qu'on [sic.] en dise’ (Exposition de 1839, op. cit.).
Olympe Arson, la plus jeune artiste femme à recevoir une médaille au prestigieux Salon des Beaux-Arts de 1834 à seulement 21 ans, a fait voler en éclats les attentes relatives à ce que signifiait être une femme artiste sous la Restauration dans la France du XIXe siècle. Formée par le maître Pierre-Joseph Redouté, Arson a développé un talent précoce pour la peinture de fleurs en devenant la meilleure élève du maître et sa plus proche collaboratrice. (S. Sofio, ‘Petite histoire de la féminisation de la peinture des fleurs’, Les Pouvoirs des Fleur : Pierre Joseph Redouté (1759-1840), cat. exp., Paris, musée de la vie romantique, 2017, p.125). Elle participe notamment à l’illustration d’un ouvrage publié à Paris et à Londres en 1837, La naissance des fleurs ou les 365 jours de l’année en floraisons (lithographies par Dumas et Roulliet) en exécutant seize dessins.
L’une de ses œuvres emblématiques, Cactus, ainsi qu’un Vase de fleurs sur un entablement, comparable à la présente aquarelle, ont appartenu à la collection Castille, couple de collectionneurs dont les œuvres sont passées en vente aux enchères à Versailles, le 17 mars 1991, lots 134- 141 (op. cit., 2017, n°60).
Le Fitzwiliam Museum de Cambridge conserve un petit Bouquet de roses sur vélin (inv. PD. 162-1973) mais son œuvre reste peu prolifique puisqu’elle entre au couvent de Neuilly-sur-Indre au décès de son maître en 1840 à l’âge de vingt-six ans où, selon Hardouin -Fugier, elle aurait enseigné le dessin et où elle aurait fini ses jours (The pupils of Redouté, Leigh-on-Sea, F. Lewis, 1981, pp. 31-32). Cette aquarelle est d’autant plus précieuse qu’elle apparaît comme l’une des rares œuvres de la meilleure élève de Pierre-Joseph Redouté à être présentée sur le marché aujourd’hui.
Olympe Arson, la plus jeune artiste femme à recevoir une médaille au prestigieux Salon des Beaux-Arts de 1834 à seulement 21 ans, a fait voler en éclats les attentes relatives à ce que signifiait être une femme artiste sous la Restauration dans la France du XIXe siècle. Formée par le maître Pierre-Joseph Redouté, Arson a développé un talent précoce pour la peinture de fleurs en devenant la meilleure élève du maître et sa plus proche collaboratrice. (S. Sofio, ‘Petite histoire de la féminisation de la peinture des fleurs’, Les Pouvoirs des Fleur : Pierre Joseph Redouté (1759-1840), cat. exp., Paris, musée de la vie romantique, 2017, p.125). Elle participe notamment à l’illustration d’un ouvrage publié à Paris et à Londres en 1837, La naissance des fleurs ou les 365 jours de l’année en floraisons (lithographies par Dumas et Roulliet) en exécutant seize dessins.
L’une de ses œuvres emblématiques, Cactus, ainsi qu’un Vase de fleurs sur un entablement, comparable à la présente aquarelle, ont appartenu à la collection Castille, couple de collectionneurs dont les œuvres sont passées en vente aux enchères à Versailles, le 17 mars 1991, lots 134- 141 (op. cit., 2017, n°60).
Le Fitzwiliam Museum de Cambridge conserve un petit Bouquet de roses sur vélin (inv. PD. 162-1973) mais son œuvre reste peu prolifique puisqu’elle entre au couvent de Neuilly-sur-Indre au décès de son maître en 1840 à l’âge de vingt-six ans où, selon Hardouin -Fugier, elle aurait enseigné le dessin et où elle aurait fini ses jours (The pupils of Redouté, Leigh-on-Sea, F. Lewis, 1981, pp. 31-32). Cette aquarelle est d’autant plus précieuse qu’elle apparaît comme l’une des rares œuvres de la meilleure élève de Pierre-Joseph Redouté à être présentée sur le marché aujourd’hui.