Lot Essay
PROTECTION SPIRITUELLE
Les serrures de portes telles que celle-ci offraient une protection physique et spirituelle à leurs propriétaires. Elles étaient utilisées sur les portes des maisons, des greniers, des cuisines et des sanctuaires. Leur fabrication était confiée à d’habiles forgerons qui les taillaient dans le bois de l’arbre toro. Il n’était pas rare que ces serrures anthropomorphes reçoivent un nom correspondant à l’ancêtre représenté. Ici, une épaisse patine recouvre le visage et le corps d’une figure féminine. Sa silhouette allongée est accentuée par sa coiffure à crête et son long torse, richement orné d’incisions.
Werner Muensterberger (né en 1913 en Allemagne), célèbre collectionneur d’art africain, psychanalyste, ethnopsychiatre et auteur de Le Collectionneur, anatomie d’une passion (1994), fut le premier propriétaire européen répertorié de cette oeuvre. Il a ensuite figuré dans les premières expositions du Musée des Beaux-Arts de Houston et du Musée d’art primitif de New York, démontrant une fois de plus l’attrait considérable qu’exerça cette sculpture unique tout au long du siècle dernier.
SPIRITUAL PROTECTION
Door locks such as this one provided physical and spiritual protection to their owners. The finished locks were used on the doors of homes, granaries, cookhouses, and sanctuaries. It was the task of skilled blacksmiths to manufacture these pieces, which would be carved from the wood of the toro tree. Figural locks would often be given a name, corresponding to the ancestral figure represented. A thick patina covers the face and body of the female figure represented on this lock. Her elongated physique is accentuated by her crested coiffure and long torso, which is highly texturized with incised marks.
Werner Muensterberger (born 1913 Germany), a renowned collector of African Art, as well as a psychoanalyst, an ethnopsychiatrist, and author of Collecting: An Unruly Passion (1994), was the first recorded European owner of this lock. The piece was later exhibited in early exhibitions at the Houston Museum of Fine Arts and the New York Museum of Primitive Art, further evidence of the extensive appeal of this unique sculpture throughout the last century.
Les serrures de portes telles que celle-ci offraient une protection physique et spirituelle à leurs propriétaires. Elles étaient utilisées sur les portes des maisons, des greniers, des cuisines et des sanctuaires. Leur fabrication était confiée à d’habiles forgerons qui les taillaient dans le bois de l’arbre toro. Il n’était pas rare que ces serrures anthropomorphes reçoivent un nom correspondant à l’ancêtre représenté. Ici, une épaisse patine recouvre le visage et le corps d’une figure féminine. Sa silhouette allongée est accentuée par sa coiffure à crête et son long torse, richement orné d’incisions.
Werner Muensterberger (né en 1913 en Allemagne), célèbre collectionneur d’art africain, psychanalyste, ethnopsychiatre et auteur de Le Collectionneur, anatomie d’une passion (1994), fut le premier propriétaire européen répertorié de cette oeuvre. Il a ensuite figuré dans les premières expositions du Musée des Beaux-Arts de Houston et du Musée d’art primitif de New York, démontrant une fois de plus l’attrait considérable qu’exerça cette sculpture unique tout au long du siècle dernier.
SPIRITUAL PROTECTION
Door locks such as this one provided physical and spiritual protection to their owners. The finished locks were used on the doors of homes, granaries, cookhouses, and sanctuaries. It was the task of skilled blacksmiths to manufacture these pieces, which would be carved from the wood of the toro tree. Figural locks would often be given a name, corresponding to the ancestral figure represented. A thick patina covers the face and body of the female figure represented on this lock. Her elongated physique is accentuated by her crested coiffure and long torso, which is highly texturized with incised marks.
Werner Muensterberger (born 1913 Germany), a renowned collector of African Art, as well as a psychoanalyst, an ethnopsychiatrist, and author of Collecting: An Unruly Passion (1994), was the first recorded European owner of this lock. The piece was later exhibited in early exhibitions at the Houston Museum of Fine Arts and the New York Museum of Primitive Art, further evidence of the extensive appeal of this unique sculpture throughout the last century.