Lot Essay
Né à Tuskegee en Alabama, Frederick Arthur Bridgman (1847-1928) est l’un des principaux représentants du mouvement orientaliste aux États-Unis.
En 1866, âgé de dix-neuf ans, il s’installe à Paris, après deux étés passés à Pont-Aven pendant lesquels il s’adonne à la peinture de paysages. Il y étudie à l’école des beaux-arts, dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme (1824-1904). Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, il s’éloigne de Paris et part un temps pour l’Espagne. Dès 1873, il se rend régulièrement en Afrique du Nord, séjournant à Alger, Biskra, Oran et Tanger. Enfin, il visite l’Égypte, pays duquel il tire son inspiration pour ses reconstitutions de l’Égypte moderne, à l’image de Femmes arabes devant une porte, et antique. Les funérailles de la momie (localisation actuelle inconnue), que l’artiste présente au Salon de 1877, connaît un succès important.
Son mariage la même année avec une riche héritière de Boston, Florence Mott Baker (1852-1901), lui permet de faire connaître son œuvre dans son pays natal, où son talent est rapidement reconnu. Le couple reste néanmoins installé en France – alternant avec de nombreux séjours en Algérie – où Bridgman expose ses tableaux à diverses reprises. Parmi celles-ci, il participe en 1889 à l’Exposition universelle de Paris, où il obtient une médaille d’argent (R. Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, Paris, 1930, t. I, p. 205).
En 1866, âgé de dix-neuf ans, il s’installe à Paris, après deux étés passés à Pont-Aven pendant lesquels il s’adonne à la peinture de paysages. Il y étudie à l’école des beaux-arts, dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme (1824-1904). Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, il s’éloigne de Paris et part un temps pour l’Espagne. Dès 1873, il se rend régulièrement en Afrique du Nord, séjournant à Alger, Biskra, Oran et Tanger. Enfin, il visite l’Égypte, pays duquel il tire son inspiration pour ses reconstitutions de l’Égypte moderne, à l’image de Femmes arabes devant une porte, et antique. Les funérailles de la momie (localisation actuelle inconnue), que l’artiste présente au Salon de 1877, connaît un succès important.
Son mariage la même année avec une riche héritière de Boston, Florence Mott Baker (1852-1901), lui permet de faire connaître son œuvre dans son pays natal, où son talent est rapidement reconnu. Le couple reste néanmoins installé en France – alternant avec de nombreux séjours en Algérie – où Bridgman expose ses tableaux à diverses reprises. Parmi celles-ci, il participe en 1889 à l’Exposition universelle de Paris, où il obtient une médaille d’argent (R. Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, Paris, 1930, t. I, p. 205).