Pendentif hei tiki Maori
Pendentif hei tiki Maori

Nouvelle-Zélande

Details
Pendentif hei tiki Maori
Nouvelle-Zélande
Hauteur : 9.5 cm. (3 ¾ in.)
Provenance
Collection Alain Schoffel, Paris
Collection Monique (1929-2019) et Jean Paul (1930-2016) Barbier-Mueller, Genève, acquis en avril 1987 (inv. n° 5107-E)
Literature
Hierro, J., Hier, aujourd’hui, demain. Regards sur les collections et sur les activités du musée Barbier-Mueller 1977-1987/Yesterday, Today and Tomorrow. The Collections and Activities of the Barbier-Mueller Museum 1977-1987, Genève, 1987, pp. 134 et 135, n° 29
Butor, M. et al., Parure, Paris, 1994, pp. 209 et 240
Geoffroy-Schneiter, B., « De la Polynésie à la Mélanésie. Des civilisations sans métal », in L'Objet d'art, Dijon, 1994, p. 36
Geoffroy-Schneiter, B., « Sous le signe de l’itinérance. De l’Afrique noire à l’Inde, en passant par le Proche-Orient, l’Océanie et le Sud-Est asiatique. Le parcours de Parure », in Connaissance des arts, Paris, 1994, Hors-série n° 60, pp. 36 et 37, n° 40
Newton, D., Arts des mers du sud. Insulinde, Mélanésie, Polynésie, Micronésie. Collections du musée Barbier-Mueller/Art of the South Seas. Island Southeast Asia, Melanesia, Polynesia, Micronesia. The Collections of the Musée Barbier-Mueller, Paris, 1998, p. 354, n° 9
Geoffroy-Schneiter, B., Arts premiers/Tribal Art. Africa, Oceania, Southeast Asia, Paris, 1999, p. 307
Neich, R., « Boîtes à trésor wakahuia et papahou chez les Maoris/Wakahuia and Papahou. Maori Treasure Boxes », in Arts & Cultures, Genève, 2002, n° 3, p. 245
Alleva, A. d’ et al., Arts d’Afrique et d’Océanie. Fleurons du musée Barbier-Mueller/Arts of Africa and Oceania. Highlights from the Musée Barbier-Mueller, Genève, 2007, pp. 372-373 et 397
Caprini, R. et al., Bijoux de l’homme, bijoux de la terre. Collections du musée Barbier-Mueller, Genève, 2010, pp. 110-111 et 125, n° 43
Vanderstraete, A., Monnaies. Objets d’échange. Afrique - Asie - Océanie, Genève, 2016, pp. 146-147, 198 et 199, n° 119 et 181
Nuku, M., « Tisser des liens avec le cosmos/Weaving the Cosmos Together », in Arts & Cultures, Genève, 2022, n° 23, p. 194, n° 3
Exhibited
Paris, MAD - Musée des Arts décoratifs, Parure. Les bijoux ethniques du musée Barbier-Mueller, 14 septembre - 20 novembre 1994
Genève, Musée Barbier-Mueller, Parure. Une sélection de bijoux ethniques, 2 février - 1er septembre 1995
Genève, Musée Barbier-Mueller, Bijoux de l’homme, bijoux de la terre, 1er décembre 2009 - 15 septembre 2010
Genève, Musée Barbier-Mueller, Monnaies. Objets d’échange. Afrique - Asie - Océanie, 11 février - 30 octobre 2016
Further details
Maori hei tiki pendant, New Zealand

Brought to you by

Alexis Maggiar
Alexis Maggiar International Head, African & Oceanic Art, Vice Chairman of Christie's France

Lot Essay

ROGER NEICH
in Arts d’Afrique et d’Océanie. Fleurons du musée Barbier-Mueller, 2007, p. 373

L'expression la plus aboutie des talents des artisans maoris du jade est le hei tiki, qui représente une figure humaine contorsionnée. Les hei tiki firent l'objet d'un commerce intense dans toute la Nouvelle-Zélande, car certaines tribus souhaitaient à tout prix se procurer cette pierre précieuse. Un hei tiki pouvait devenir un héritage familial, gagnant en valeur à mesure qu'il était transmis aux générations suivantes, car il gardait le mana des ancêtres illustres, aussi bien hommes que femmes, qui l'avaient porté sur leur corps. Le spécimen de la collection Barbier-Mueller est si ancien que les traits du visage sont estompés et que la cordelette en chanvre a, par deux fois, usé le trou dans lequel elle passait. Comme beaucoup de hei tiki pré-européens, il est petit et fin dans ses détails, et son poli est à la fois riche et profond. Les exemplaires produits après l'arrivée des Européens sont généralement plus grands et plus grossiers, et leur poli brillant manque de profondeur.

ROGER NEICH
in Arts of Africa and Oceania. Highlights from the Musée Barbier-Mueller, 2007, p. 373

The highest expression of the Maori jade-worker's skill was the hei tiki, representing a contorted human figure. Hei tiki were traded widely through the length of New Zealand, to tribes eager to obtain this most highly valued gemstone. With its own personal name, a hei tiki became a family heirloom, gaining in fame as it passed down the generations, taking on the mana of the illustrious ancestors, both male and female, who had worn it close to their body. The Barbier-Mueller hei tiki is so ancient that the facial features have been worn smooth and the flax suspension cord has twice worn right through its hole. As an ancient pre-European hei tiki, this one tends to be smaller and finely detailed, with a deep rich polish. Later post-European hei tiki are usually much larger and have coarse features, often with a high-gloss shallow polish.

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