Lot Essay
DEBORAH WAITE
in Arts d’Afrique et d’Océanie. Fleurons du musée Barbier-Mueller, Genève, 2007, p. 334
Ce masque de I’île Nissan, acquis par Parkinson en 1903, appartient à un groupe de masques confectionnés à partir d'un tissu d'écorce tendu sur un cadre en bambou ou en racine de mangrove et recouvert d'un enduit résineux (noix de parinarium).
L'ensemble du visage se caractérise par des lignes angulaires, et, sur le masque de la collection Barbier-Mueller (mais pas toujours sur les autres), on distingue sous la bouche un motif en spirale. En règle générale, d'autres motifs encerclent les yeux et se prolongent en pointe de chaque côté.
À Nissan, d'après Nachman, le travail du jardin en préparation des banquets constituait le contexte principal de l'utilisation des masques. Ceux-ci étaient confectionnés et portés par les hommes ; leur fabrication était secrète, mais leur utilisation dans les jardins ne faisait l'objet d'aucune restriction. On pouvait reconnaître les personnes masquées, même quand elles portaient des vêtements en tissu d'écorce qui cachaient en grande partie leur corps. Ces vêtements avaient peut-être pour but d'évoquer les esprits de la brousse ; parfois, l'ajout de feuilles venait renforcer cette ressemblance.
DEBORAH WAITE
in Arts of Africa and Oceania. Highlights from the Musée Barbier-Mueller, 2007, p. 334
This mask from Nissan Island, acquired by R. Parkinson in 1903, belongs to a large group of Nissan masks fashioned from barkcloth stretched over a framework of bamboo or mangrove root. The barkcloth is covered with a resinous coating (parinarium nut).
The entire face is marked with angular designs and a spiral motif appears beneath the mouth of the Barbier-Mueller mask (but not always on others). According to Nachman, garden working in preparation for major feasts provided the contextual framework for much masking on Nissan.
Masks were made and worn by men. Production was secret but the appearance of the masks in the gardens was unrestricted; people could identify mask wearers even though they wore barkcloth garments that largely covered their bodies. Allegedly, the barkcloth body-coverings created a resemblance to bush spirits. Leaves were sometimes added so as to increase that resemblance.
in Arts d’Afrique et d’Océanie. Fleurons du musée Barbier-Mueller, Genève, 2007, p. 334
Ce masque de I’île Nissan, acquis par Parkinson en 1903, appartient à un groupe de masques confectionnés à partir d'un tissu d'écorce tendu sur un cadre en bambou ou en racine de mangrove et recouvert d'un enduit résineux (noix de parinarium).
L'ensemble du visage se caractérise par des lignes angulaires, et, sur le masque de la collection Barbier-Mueller (mais pas toujours sur les autres), on distingue sous la bouche un motif en spirale. En règle générale, d'autres motifs encerclent les yeux et se prolongent en pointe de chaque côté.
À Nissan, d'après Nachman, le travail du jardin en préparation des banquets constituait le contexte principal de l'utilisation des masques. Ceux-ci étaient confectionnés et portés par les hommes ; leur fabrication était secrète, mais leur utilisation dans les jardins ne faisait l'objet d'aucune restriction. On pouvait reconnaître les personnes masquées, même quand elles portaient des vêtements en tissu d'écorce qui cachaient en grande partie leur corps. Ces vêtements avaient peut-être pour but d'évoquer les esprits de la brousse ; parfois, l'ajout de feuilles venait renforcer cette ressemblance.
DEBORAH WAITE
in Arts of Africa and Oceania. Highlights from the Musée Barbier-Mueller, 2007, p. 334
This mask from Nissan Island, acquired by R. Parkinson in 1903, belongs to a large group of Nissan masks fashioned from barkcloth stretched over a framework of bamboo or mangrove root. The barkcloth is covered with a resinous coating (parinarium nut).
The entire face is marked with angular designs and a spiral motif appears beneath the mouth of the Barbier-Mueller mask (but not always on others). According to Nachman, garden working in preparation for major feasts provided the contextual framework for much masking on Nissan.
Masks were made and worn by men. Production was secret but the appearance of the masks in the gardens was unrestricted; people could identify mask wearers even though they wore barkcloth garments that largely covered their bodies. Allegedly, the barkcloth body-coverings created a resemblance to bush spirits. Leaves were sometimes added so as to increase that resemblance.