ÉCOLE ANVERSOISE DU XVIIe SIÈCLE
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ÉCOLE ANVERSOISE DU XVIIe SIÈCLE

Huit dessins préparatoires à l’ouvrage d’Antoine de Bourgogne, Linguae vitae et remedia, Anvers, 1631

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ÉCOLE ANVERSOISE DU XVIIe SIÈCLE
Huit dessins préparatoires à l’ouvrage d’Antoine de Bourgogne, Linguae vitae et remedia, Anvers, 1631
numéroté (en haut au centre) et certains légendés (en bas au centre)
graphite, plume et encre brune, lavis brun et gris, traits d'encadrements
8,6 x 11,8 cm (3 3⁄8 x 4 5⁄8 in.)
Exhibited
Allegoria, les clés de la symbolique baroque, Sceaux, musée du Domaine départemental de Sceaux, 2023-2024, n° 4 (à paraître).
Engraved
dans A. de Bourgogne, Linguæ vitæ et remedia, Anvers, 1631.
Further details
ANTWERP SCHOOL, 17TH CENTURY, EIGHT PREPARATORY STUDIES FOR THE BOOK LINGUAE VITAE ET REMEDIA PUBLISHED IN ANTWERP IN 1631 BY ANTOINE DE BOURGOGNE, GRAPHITE, PEN AND BROWN INK, BROWN WASH, NUMBERED AND TITLED

These eight drawings are preparatory works for the book of Emblems Linguæ vitæ et remedia by Antoine de Bourgogne (1593-1657), known as the ‘Great Bastard of Burgundy’, published in Antwerp in 1631 and translated into French by Pierre Martin (Antoine de Bourgogne: Les vices de la langue et leurs remèdes, Jouy-en-Josas, 1999). The oblong Latin work opens with a frontispiece and consists of 94 emblems, accompanied by a versified maxim, occupying 191 pages. As the title of the collection indicates, these emblems deal with linguistic errors, such as the misuse of speech (unbridled, talkative, corrupt language, etc.) and the solutions recommended. The emblems are traditionally made up of three parts: a title, a short text and an image for which the present drawings are preparatory. In addition to the eight vignettes presented here, 36 sheets are kept at the Fitzwilliam Museum in Cambridge (inv. PD.61-1964-PD.98-1964), all of which were intended for the illustration of this book.

As for the authorship of these works, the names of Jacob Neefs (1610-after 1660) and Andries Pauwels (1600-1639) have been mentioned for the engravings after drawings by Abraham van Diepenbeeck (1596-1675), an attribution refuted by Saskia van Altena, the specialist on the artist, though the drawings in the Fiztwilliam Museum are still classified under his name. An alternative attribution to Pieter de Jode (1570-1634) has been suggested by several art historians (oral communication). In any case, the drawings belong to a highly creative Antwerp artist, active around 1630. The many variations between the drawings and the engravings show that these small, highly inventive sketches, with their varied and innovative compositions, were indeed preparatory work for the engraver, with numerous annotations for his attention.

Drawing Captions: a. Cacophony begets cacophonyb. It thunders against the heavens and spits in the face of the Aether c. Without respite it gives restd. Symptom of illnesse. Bad agreement, injuryf. Nature abhors a double-tongued persong. That the king cannot use a goadh. Prick and you die

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Hélène Rihal
Hélène Rihal Head of Department

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Lot Essay

Ces huit dessins sont préparatoires au livre d’emblèmes Linguæ vitæ et remedia d’Antoine de Bourgogne (1593-1657), publié à Anvers en 1631 et traduit en français par Pierre Martin (Antoine de Bourgogne: Les vices de la langue et leurs remèdes, Jouy-en-Josas, 1999). De format oblong, l’ouvrage en latin s’ouvre sur une page frontispice et est constitué de 94 emblèmes, accompagnés d’une maxime versifiée, le tout occupant 191 pages. Comme l’indique le titre du recueil, ces emblèmes portent sur les défauts de la langue, par exemple les mauvais usages de la parole (langue débridée, bavarde, corrompue, etc) et les solutions préconisées.
Les emblèmes sont composés de manière traditionnelle en trois parties : un titre, un texte court et une image pour laquelle les présents dessins sont préparatoires. En plus des huit vignettes présentées ici, 36 feuilles sont conservées au Fitzwilliam Museum de Cambridge (inv. PD.61-1964-PD.98-1964), toutes destinées à l’illustration de cet ouvrage.
Quant à la paternité de ces œuvres, le nom de Jacob Neefs (1610-après 1660) et Andries Pauwels (1600-1639) est évoqué pour les gravures d’après les dessins d’Abraham van Diepenbeeck (1596-1675), attribution réfutée par Saskia van Altena, la spécialiste de l’artiste, mais les dessins du Fiztwilliam Museum sont encore classés au nom de cet artiste. Une attribution alternative à Pieter de Jode (1570-1634) a été suggérée par plusieurs historiens de l’art (communication orale). En tous les cas, les dessins reviennent à un artiste anversois d’une grande créativité, actif vers 1630. De nombreuses variantes entre les dessins et les gravures montrent que ces petits croquis, d’une grande inventivité, aux compositions originales et variées, sont bien un travail préparatoire à destination du graveur, avec de nombreuses annotations à l’attention de ce dernier.
Légende des dessins :
a. La cacophonie appelle la cacophonie
b. Elle tonne contre les cieux et crache à la face de l’Ether
c. Sans prendre de répit elle donne le repos
d. Symptôme de maladie
e. Accord mal sûr, blessure
f. La nature a horreur de qui a double langue
g. Que le roi ne saurait se servir d’aiguillon
h. Piquez, et vous mourez

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