CHARLES-ANDRÉ VAN LOO DIT CARLE VAN LOO (NICE 1705-1765 PARIS)
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Portrait d'un dessinateur en buste

Details
CHARLES-ANDRÉ VAN LOO DIT CARLE VAN LOO (NICE 1705-1765 PARIS)
Portrait d'un dessinateur en buste
signé ‘Carle Vanloo’ (en bas à droite)
sanguine, pierre noire, filigrane avec inscriptions et grappe de raisins
57,5 x 43,3 cm (22 ½ x 17 in.)
Provenance
Marquis de Bailleul (selon une étiquette, en bas à gauche).
E. Rodrigues (né en 1853), Paris (L. 897).
George Lurcy (Levy), Château de Meslay-les-Vidan.
Confisqué au précédent en Mai 1944 par le Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg en conséquence de l’occupation nazie en France (Möbelaktion, inv. MA-B 1305).
Retrouvé par le Monuments Fine Arts and Archives Section à Kogl, Autriche (inv. 648).
Central Collecting Point de Munich (inv. 22316⁄8), 21 Mars 1946.
Rapatrié en France, 25 Septembre 1947.
Restitué à Georges Lurcy (Levy), 6 Juillet 1948.
Literature
F. Lugt, Marques de collections de dessins & d’estampes, Paris, 1921, édition en ligne, article ‘Jean de Bailleul’.
Further details
CARLE VAN LOO, PORTRAIT OF A DRAFTMAN, HALF-LENGTH, RED AND BLACK CHALK, SIGNED

Member of a dynasty of Dutch painters who settled in the south of France, Carle Van Loo did not restrict his career to his home town of Nice. After being trained by his brother Jean-Baptiste Van Loo (1684-1745) and after several stays in Italy, he was elected to the Académie in 1734, where he was appointed professor in 1737. He went on to become governor of the Ecole Royale des Elèves Protégés in 1748, and was promoted Premier Peintre du Roi in 1762 (preceding the no less famous François Boucher(1703-1770)).

‘Van Loo favoured red chalk above other media, which he applied lightly with a sure hand, in a single stroke”, notes Pierre Rosenberg (in M.-C. Sahut, Carle Vanloo, premier peintre du roi (Nice, 1705-Paris, 1765), cat. exp., Nice, 1977, p.15). It is precisely this confident line, with its regular red chalk hatching, that can be seen in this particularly meticulous drawing, which skillfully plays with light. The same hatching and delicate treatment can be seen in other portraits by the same artist : A man seated in an interior, 1743, Kansas City Nelson-Atkins Museum of Art, inv. 32-193⁄1 and Portraits of Msses Berthelin de Neuville, 1743, Musée du Louvre, inv. RF 38801 (see L.-A. Prat, Le dessin français au XVIIIe siècle, Paris, 2017, p. 206 and 207).

It should be noted that the drawing was part of the collection of the Marquis Jean de Bailleul (c.1855-c.1930), which was auctioned off in 1926. Over his lifetime the Norman connoisseur acquired an impressive collection of drawings by the greatest European masters, from Schongauer to Watteau, via Vasari, Rubens, Van Dyck, Chardin and Fragonard. The present drawing undoubtedly occupied a special place amongst other great works.

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Hélène Rihal
Hélène Rihal Head of Department

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Lot Essay

Membre d’une dynastie de peintres hollandais installés dans le sud de la France, Carle Van Loo ne restreint pas sa carrière à Nice, sa ville natale. Après avoir été formé par son frère Jean-Baptiste Van Loo (1684-1745) et à la suite de plusieurs séjours en Italie, il intègre l’Académie en 1734. Dès lors son ascension est continue : nommé professeur à l’Académie en 1737, puis gouverneur de l’Ecole royale des élèves protégés en 1748, et finalement premier peintre du roi en 1762 (précédant dans cette charge le non moins célèbre François Boucher (1703-1770)).
‘Van Loo aime avant tout la sanguine posée d’une main sûre, d’un seul trait, avec légèreté.’ note Pierre Rosenberg (dans M.-C. Sahut, Carle Vanloo, premier peintre du roi (Nice, 1705-Paris, 1765), cat. exp., Nice, 1977, p.15). C’est justement ce trait assuré avec ses hachures régulière de la sanguine qu’on observe sur ce dessin particulièrement soigné jouant habilement des jeux de lumière. Cette même façon de hachures et cette délicatesse du traitement est observée dans d’autres portraits du même artiste: le Portrait d’homme assis, un tricorne sous le bras gauche, 1743, Kansas City Nelson-Atkins Museum of Art, inv. 32-193⁄1 et le Portrait de Mesdemoiselles Berthelin de Neuville, 1743, Musée du Louvre, inv. RF 38801 (L.-A. Prat, Le dessin français au XVIIIe siècle, Paris, 2017, reproduit respectivement p. 206 et 207).
Notons enfin que le dessin fit partie de la collection du marquis Jean de Bailleul (vers 1855-vers 1930) dispersée à partir de 1926. Fin connaisseur, ce normand d’origine avait acquis un impressionnant ensemble de dessins des plus grands maîtres européens de Schongauer à Watteau en passant par Vasari, Rubens, Van Dyck, Chardin et Fragonard. Nul doute que le présent Van Loo y occupait une place de choix.

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