Lot Essay
CHRISTIAN KAUFMANN
in Arts d’Afrique et d’Océanie. Fleurons du musée Barbier-Mueller, 2007, p. 287
En raison de son style, cette tête de flûte iatmul ressemble à d'autres objets originaires de Kararau ou de Palimbei, surtout si nous prenons en compte la forme des yeux et du bec de l'oiseau. Ce bec permet d'identifier l'oiseau comme un aigle, ngawi, l'une des « enveloppes » ou « peaux apparentes » des ancêtres principaux des mythes. La figure de l'aigle est essentielle ; elle est l'expression de la force physique et de la puissance guerrière du village. La vigilance de l'aigle aide à procurer la victoire aux hommes. L'oiseau sert également d'image de référence aux clans qui appartiennent à la moitié cérémonielle du ciel et du père.
Il paraît donc justifié de percevoir dans cet objet un bouchon de flûte traversière, bouchon qui était fixé à l'une des extrémités du tube de bambou dont le dernier nœud n'était pas percé. Les flûtes sont jouées par paire, la plus longue étant masculine, la plus courte, féminine et maternelle. Le son de ces flûtes représentait la voix ancestrale.
CHRISTIAN KAUFMANN
in Arts of Africa and Oceania. Highlights from the Musée Barbier-Mueller, 2007, p. 287
The style of this sculpture resembles other objects that come from Kararau or Palimbei, especially if we take the form of the bird's eyes and beak into account. The beak enables us to identify the bird as a ngawi eagle, one of the “envelopes” or 'apparent skins' of the principal mythical ancestors. The figure of the eagle is essential; it is the expression of a village's physical strength and warrior power. The eagle's vigilance helps to bring men victory. It also serves as an image of reference for clans that belong to the ceremonial half of the sky and of the father.
It is therefore justifiable to see this object as a flute stopper, which was attached to one of the ends of the bamboo tube, whose last node was not cut open. The flutes were played in pairs; the longer one was male, the shorter one female and maternal. The sound of these flutes represented the ancestral voice.
in Arts d’Afrique et d’Océanie. Fleurons du musée Barbier-Mueller, 2007, p. 287
En raison de son style, cette tête de flûte iatmul ressemble à d'autres objets originaires de Kararau ou de Palimbei, surtout si nous prenons en compte la forme des yeux et du bec de l'oiseau. Ce bec permet d'identifier l'oiseau comme un aigle, ngawi, l'une des « enveloppes » ou « peaux apparentes » des ancêtres principaux des mythes. La figure de l'aigle est essentielle ; elle est l'expression de la force physique et de la puissance guerrière du village. La vigilance de l'aigle aide à procurer la victoire aux hommes. L'oiseau sert également d'image de référence aux clans qui appartiennent à la moitié cérémonielle du ciel et du père.
Il paraît donc justifié de percevoir dans cet objet un bouchon de flûte traversière, bouchon qui était fixé à l'une des extrémités du tube de bambou dont le dernier nœud n'était pas percé. Les flûtes sont jouées par paire, la plus longue étant masculine, la plus courte, féminine et maternelle. Le son de ces flûtes représentait la voix ancestrale.
CHRISTIAN KAUFMANN
in Arts of Africa and Oceania. Highlights from the Musée Barbier-Mueller, 2007, p. 287
The style of this sculpture resembles other objects that come from Kararau or Palimbei, especially if we take the form of the bird's eyes and beak into account. The beak enables us to identify the bird as a ngawi eagle, one of the “envelopes” or 'apparent skins' of the principal mythical ancestors. The figure of the eagle is essential; it is the expression of a village's physical strength and warrior power. The eagle's vigilance helps to bring men victory. It also serves as an image of reference for clans that belong to the ceremonial half of the sky and of the father.
It is therefore justifiable to see this object as a flute stopper, which was attached to one of the ends of the bamboo tube, whose last node was not cut open. The flutes were played in pairs; the longer one was male, the shorter one female and maternal. The sound of these flutes represented the ancestral voice.