拍品專文
Conque percée de trous pour faire résonner diverses notes de musique et avec des zones incisées emplies de pigment rouge intense ainsi qu’une paire de trous de suspension le long du rebord, richement décorée d’un portrait vu de profil représentant un ancien souverain au regard tombant et dont le glyphe du nom qui se trouve dans la coiffe est malheureusement effacé, suivi d’une évocation étonnante de divinité personnifiant l’eau et dont l’iconographie suggère le monde aquatique des Enfers, et comportant une colonne verticale de huit glyphes finement incisés en-dessous du portrait avec la mention « nom du propriétaire » de l’objet comme étant « yu-b(i) ; mam ; ajaw » que l’on peut interpréter comme « grand-père, le seigneur de la conque » suivie d’une autre référence au dernier propriétaire.
D’après les représentations imagées de leur usage (fig. 1), on sait que les conques étaient employées par les chasseurs sur le chemin du retour rapportant des cerfs abattus le plus souvent dans un but de sacrifices religieux. Les conques, décorées ou non de motifs associés au monde aquatique, sont devenues des symboles du monde de la mort et de Xibalba, l’univers aquatique du monde souterrain maya.
Pour des exemples similaires, voir Fields et Reents-Budet, 2005 : pl. 75 (Kimbell Art Museum) et Parsons, 1988 : pp. 124-125, no. 85.
Nous tenons à remercier Donald Hales pour l'interprétation des glyphes.
D’après les représentations imagées de leur usage (fig. 1), on sait que les conques étaient employées par les chasseurs sur le chemin du retour rapportant des cerfs abattus le plus souvent dans un but de sacrifices religieux. Les conques, décorées ou non de motifs associés au monde aquatique, sont devenues des symboles du monde de la mort et de Xibalba, l’univers aquatique du monde souterrain maya.
Pour des exemples similaires, voir Fields et Reents-Budet, 2005 : pl. 75 (Kimbell Art Museum) et Parsons, 1988 : pp. 124-125, no. 85.
Nous tenons à remercier Donald Hales pour l'interprétation des glyphes.