拍品專文
Le maître de la Madeleine Mansi, ainsi nommé par Max Jakob Friedländer (1867-1958) d'après un tableau ayant figuré dans la collection du marquis Giovannni Battista Mansi et acquis par la Gemäldegalerie de Berlin en 1897, reste une figure quelque peu mystérieuse. Actif à Anvers dans les années 1520 et 1530, c'est un disciple de Quentin Metsys (1466-1530) dont on sait très peu de choses, bien qu'il ait fréquemment utilisé des gravures d'Albrecht Dürer (1471-1528) et de Lucas Cranach l'Ancien (1472-1553) comme modèles pour ses œuvres, un phénomène de plus en plus répandu au début du XVIe siècle.
Ce charmant tableau reprend une œuvre perdue de Quentin Metsys. Outre le maître de la Madeleine Mansi, plusieurs artistes parmi lesquels le maître du Brocart d’Or (seconde moitié du XVe siècle) et le maître de la Légende de sainte Marie Madeleine (vers 1490-vers 1526) ont fait le choix de reprendre cette composition. Certaines versions situent la Vierge et le Christ dans un intérieur, choix qui souligne l’humanité du Christ. Or, dans le tableau ci-présent, l’artiste a préféré employer un fond d’or, renvoyant plutôt au royaume céleste.
Nous tenons à remercier Peter van den Brink d'avoir suggéré une attribution au maître de la Madeleine Mansi sur base d'un examen photographique de l'œuvre.
Ce charmant tableau reprend une œuvre perdue de Quentin Metsys. Outre le maître de la Madeleine Mansi, plusieurs artistes parmi lesquels le maître du Brocart d’Or (seconde moitié du XVe siècle) et le maître de la Légende de sainte Marie Madeleine (vers 1490-vers 1526) ont fait le choix de reprendre cette composition. Certaines versions situent la Vierge et le Christ dans un intérieur, choix qui souligne l’humanité du Christ. Or, dans le tableau ci-présent, l’artiste a préféré employer un fond d’or, renvoyant plutôt au royaume céleste.
Nous tenons à remercier Peter van den Brink d'avoir suggéré une attribution au maître de la Madeleine Mansi sur base d'un examen photographique de l'œuvre.