拍品專文
Dessinateur et aquarelliste français, Sam Szafran a développé une œuvre à contre-pied de la peinture abstraite dominant la seconde partie du XXe siècle. Son œuvre est profondément marquée par les altérations de la perspective classique, et l’idée d’un point de vue tantôt dilaté dans des cages d’escaliers labyrinthiques tantôt submergé par le végétal. L’artiste confie ainsi à son ami Jean Clair vouloir ‘provoquer l'attention, obliger le regard à voir autrement, faire se demander comment l'œil voit les choses’ (Jean Clair, Sam Szafran, cat. exp. Fondation Maeght, Saint-Paul de Vence, 2000, p.19).
Cette aquarelle fait partie d’une série dédiée aux toits de Paris. Vraisemblablement réalisé depuis la fenêtre de l’atelier de l’artiste à Malakoff, il reprend le même point de vue qu’un dessin plus ancien conservé à la Fondation Gianadda (J. Clair, D. Marchesseau (dir.), Sam Szafran, 50 ans de peinture, Martigny, 2013, p.159), institution de référence pour l’œuvre de Sam Szafran, mais sous le prisme d’une déformation différente et prenant acte des évolutions architecturales entre 1999 et 2009. Comme dans l’œuvre de la Fondation Gianadda, ‘la manière d’Hokusai’ résonne ici avec les horizons en dégradés bleus typiques des estampes de l’ère Edo et avec l’articulation en accordéon des paravents japonais.
Cette aquarelle fait partie d’une série dédiée aux toits de Paris. Vraisemblablement réalisé depuis la fenêtre de l’atelier de l’artiste à Malakoff, il reprend le même point de vue qu’un dessin plus ancien conservé à la Fondation Gianadda (J. Clair, D. Marchesseau (dir.), Sam Szafran, 50 ans de peinture, Martigny, 2013, p.159), institution de référence pour l’œuvre de Sam Szafran, mais sous le prisme d’une déformation différente et prenant acte des évolutions architecturales entre 1999 et 2009. Comme dans l’œuvre de la Fondation Gianadda, ‘la manière d’Hokusai’ résonne ici avec les horizons en dégradés bleus typiques des estampes de l’ère Edo et avec l’articulation en accordéon des paravents japonais.